Matt Mobley, le feu follet du Spirou: "Je suppliais ma maman pour aller sur le playground!"
- Publié le 04-04-2019 à 08h26
- Mis à jour le 04-04-2019 à 13h31
Rencontre avec Matt Mobley, le feu follet du Spirou, avant le Clasico. Inconnu en Belgique il y a encore quelques mois, le rookie américain du Spirou, Matt Mobley, s’est rapidement fait un nom dans notre compétition. Deuxième meilleur marqueur de la compétition (16,3 points), il se livre sur sa saison.
Quand avez-vous commencé le basket ?
"Je devais avoir 5-6 ans. Je vivais avec ma mère et il y avait un terrain de l’autre côté de la rue. Je suppliais ma maman pour aller jouer, même contre des gars plus âgés !"
C’est sur les playgrounds que vous avez fait vos gammes ?
"C’est là que j’ai appris le basket. Le jeu est plus dur que dans un club, il n’y a pas d’arbitres et bon, parfois, on triche aussi avec le score. Mais, mentalement, si je suis comme ça, c’est grâce à tout ce que j’ai appris sur les playgrounds."
C’est votre première saison hors des États-Unis. Comment s’est passée votre adaptation ?
"Je dois avouer que les deux, trois premiers mois, c’était compliqué. C’est ma première fois en Europe et il y a aussi la barrière de la langue. Par contre, la nourriture est meilleure. Avant, je détestais le chocolat. Maintenant, j’adore ! Mais sinon, c’est vrai que c’était difficile car ce n’est pas comme en collège où tout est fait pour t’aider. On doit vivre par soi-même, mais ça va m’aider pour la suite de ma carrière."
Ce rôle en sortie de banc est assez spécial. Vous l’appréciez ?
"C’est ce que le coach me demande de faire et je fais ce qui est le mieux pour mon équipe. C’est la première fois que je sors du banc."
Vous êtes cité parmi les candidats au titre de MVP. Une réaction ?
"Ce serait chouette d’être élu MVP, surtout en tant que rookie. Maintenant, je n’y pense pas. Ce qui m’intéresse, c’est le championnat et gagner des matchs."
Vous êtes très fort en attaque mais le coach Bavcevic aimerait vous voir plus performant en défense. C’est une adaptation un peu compliquée ?
"C’est un travail que je dois faire sur moi et ça prend un peu de temps. Le coach me pousse et me met la pression pour que je joue mieux en défense. Je sais que je suis capable d’être performant des deux côtés du terrain."
Un plan pour la suite de votre carrière ?
"Mon agent fera ce qui est le mieux. J’ai déjà participé à des Summer League NBA et j’ai fait des workouts. Le but, c’est la NBA mais je ne me mets pas de pression."