Maintenant, place au repos pour Emma Meesseman
Emma Meesseman est pourtant attendue en Russie... dans les huit jours.
- Publié le 14-10-2019 à 16h02
Emma Meesseman est pourtant attendue en Russie... dans les huit jours. Fêtées pour leur titre WNBA pendant 48 heures de folie durant lesquelles il leur aura également fallu vider et… récurer leurs appartements respectifs (eh oui, le professionnalisme a ses limites en basket féminin), Emma Meesseman et Kim Mestdagh se sont envolées samedi soir pour rentrer au pays. En première classe s’il vous plaît grâce aux bons soins de notre compagnie nationale.
Ce dimanche, elles ont pris de temps de répondre à la presse et de raconter l’après-titre: "On a d’abord fait une belle fête avec les joueuses et l’organisation, c’était très chouette car tout le stress avait disparu. On ne peut pas imaginer le travail fourni toute la saison par l’organisation pour nous mettre dans les meilleures conditions. Le lendemain, vendredi après-midi, il y a encore eu une autre fête mais plus courte et assez étrange au regard des standards européens…" expliquait la MVP Emma Meesseman dans un grand sourire.
"Quant à la parade comme en NBA, il n’était pas possible de l’organiser avant jeudi. Or beaucoup de joueuses, nous entre autres, repartaient dans leur club habituel, dès la parenthèse WNBA terminée. Plutôt que de faire une parade à quatre, on la fera l’an prochain au printemps à l’entame de la nouvelle saison", ajoute Kim Mestdagh qui a donc l’ambition de retourner à Washington en dépit d’un rôle assez limité. "Il faudra surtout que ma saison avec Charleville ne soit pas trop longue mais même si ce devait être le cas, je suis prête à faire juste l’aller-retour pour aller chercher ma bague de championne", rigole-t-elle.
À propos de cette nouvelle dimension prise en play-off, Emma Meesseman tentait d’analyser : "Je crois que j’ai été plus agressive. Mon gros match à Las Vegas en demi-finale quand l’équipe en avait besoin a été comme un déclic. Et tout le monde m’a encouragée à poursuivre, ça aide !"
La première MVP non-US depuis Lauren Jackson il y a près de vingt ans aspire désormais au repos : "Je ne réalise pas encore bien. Toute cette adrénaline des dernières semaines est retombée d’un coup jeudi soir. Depuis, on est comme vidées ! Là, je vais juste rentrer à la maison, me reposer quelques jours. C’est alors que je vais sans doute commencer à réaliser… avant de repartir à Ekaterinburg."
À ce moment, Emma Meesseman pensait avoir une petite quinzaine devant elle. Elle ne savait pas encore que sa maman avait en poche un message en provenance de Russie : retour souhaité dans les 8 jours. C’est ça, la vie d’une star de la balle orange !