Le titre des Raptors en NBA ou la victoire de l’universalité
Un autre regard de Miguel Tasso.
- Publié le 18-06-2019 à 17h49
Un autre regard de Miguel Tasso.
L’histoire ne dit pas si Donald Trump a, dans son for intérieur, beaucoup apprécié le titre NBA conquis, de haute lutte, par les Toronto Raptors. Dans un pays où prime désormais l’intérêt américain, il n’est pas sûr que le Président ait fait des bonds de joie pour fêter la première victoire d’une franchise… étrangère.
Et certains de se demander même si les lauréats seront, comme le veut la tradition, bel et bien reçus à la Maison- Blanche ! Cela dit, le succès des Raptors - un club canadien avec un président nigérian, un coach italien et des joueurs issus de quatre continents - a une dimension bien plus grande que ce seul paramètre politico-anecdotique. Il symbolise la mondialisation grandissante de la NBA, qui réunit non seulement les meilleurs basketteurs américains mais, aussi, de la planète. Et pourquoi ne pas imaginer, dès lors, les promotions futures de grands clubs étrangers et la création d’une sorte de NBA universelle ? Le monde bouge, le sport se doit de suivre le mouvement. Les États-Unis dominent clairement certaines disciplines, comme le basket, le hockey sur glace, le base-ball ou le foot US. Mais cela ne les exempte pas d’ouvrir la porte à de nouveaux projets et à de nouveaux défis. Avec un peu de chance, ça pourrait même intéresser les Chinois qui pourraient sponsoriser l’un ou l’autre championnat et mettre ainsi un frein à la guerre commerciale !