Le nouveau statut de Quentin Serron à Strasbourg
Un transfert à Strasbourg et un nouveau rôle chez les Lions pour l’ancien Ostendais.
- Publié le 14-09-2018 à 21h30
- Mis à jour le 15-09-2018 à 08h41
Un transfert à Strasbourg et un nouveau rôle chez les Lions pour l’ancien Ostendais.
Âgé aujourd’hui de 28 ans, le Bruxellois Quentin Serron est en train de vivre un été parfait placé sous le signe du changement. Après avoir passé deux saisons sous les couleurs de Gravelines (France), l’ancien Ostendais a paraphé un joli contrat de deux ans du côté de Strasbourg, l’une des grosses écuries de l’Hexagone, menée par un certain Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France depuis de nombreuses années. "Tout le monde savait que je ne voulais plus rester à Gravelines. J’avais envie d’autre chose et un jour, mon agent m’a sonné pour me dire que Strasbourg était intéressé par mes services", explique l’ailier des Lions .
Une proposition qu’il a rapidement acceptée tant le challenge qui s’offrait à lui était tentant. "Le fait qu’ils jouent en Coupe d’Europe était important pour moi. À ce stade de ma carrière, avoir deux matches par semaine, c’est bon pour le rythme. Et puis, quand on connaît l’histoire du club qui vient de vivre cinq finales de championnat de suite avec un entraîneur comme Vincent Collet, le projet ne pouvait être qu’intéressant."
Pourtant, ce ne sont pas les offres qui manquaient, notamment en Espagne. "Je pense que Strasbourg était la meilleure option pour ma carrière." Et s’il vient encore de gravir un échelon, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. "Je suis quelqu’un d’ambitieux et Strasbourg est une belle étape pour moi. J’ai encore envie de jouer plus haut à l’avenir mais on verra déjà comment cela va se passer cette saison. Ce qui est sûr, c’est qu’avec un coach comme Vincent Collet, qui a déjà permis à d’autres joueurs de franchir un cap, je n’ai pas de doute sur mon choix."
D’autant qu’il sait ce que son nouveau mentor attend de lui sur le terrain. "Je pense qu’il va m’utiliser au poste 2 et parfois en tant que meneur, ce qui est une bonne chose pour me permettre d’étoffer mon jeu et d’être plus complet. Collectivement, même si le coach ne l’a pas dit ouvertement, je pense qu’on va essayer d’aller chercher un trophée."
Et Quentin ne s’inquiète pas pour son temps de jeu qui devrait être moindre qu’à Gravelines où il flirtait avec les 30 minutes de moyenne en fin de saison. "L’équipe est plus étoffée, c’est normal. J’aurai peut-être moins de minutes mais c’était déjà le cas à Ostende. Ce n’est pas un problème pour moi", conclut-il.
Un costard de patron chez les Lions
Depuis les départs de Guy Muya et d’Axel Hervelle notamment, Quentin Serron fait à présent partir des "anciens" de l’équipe nationale. Un rôle qu’il a pris très à cœur, lui qui n’hésite pas à endosser le costume de patron sur le terrain, comme il l’a fait face au Portugal ce jeudi, terminant la rencontre avec 11 points au compteur et un panier clutch dans les dernières secondes. "Pour moi, être en équipe nationale, c’est important, note l’ailier de 28 ans. Depuis toutes ces années que je suis là, je fais en effet partie des anciens même si je ne me considère pas comme tel. Je dirais plutôt que je suis un habitué."
Un habitué qui, comme les autres l’ont fait à ses débuts, se dit prêt à aider les "petits nouveaux" qui débarquent chez les Lions. "Franchement, c’est génial de voir des jeunes comme Noé (Botuli) intégrer le groupe ou encore avec Manu (Lecomte) qui est aussi très jeune. On forme déjà tous un bon groupe et l’ambiance est excellente. Je pense qu’on dispose de très bonnes bases pour construire l’avenir de la Belgique", conclut Quentin Serron qui dispose d’un nouveau statut en équipe nationale : celui d’indispensable !