Le duel des beaux frères lors de Mons-Anvers: "Je suis à 100 % derrière Daniel"
Véronique Beghin, l’épouse du coach des Renards et sœur de l’assistant des Giants, est devenue une vraie fan du ballon orange.
- Publié le 02-02-2019 à 08h19
- Mis à jour le 02-02-2019 à 10h13
Véronique Beghin, l’épouse du coach des Renards et sœur de l’assistant des Giants, est devenue une vraie fan du ballon orange. Depuis deux saisons et les débuts de Christophe Beghin en tant qu’assistant-coach d’Anvers, les duels entre Montois et Anversois sont particulièrement attendus par Véronique Beghin. Son petit frère affronte ni plus ni moins que son mari, Daniel Goethals. C’est donc à chaque fois à un petit duel dans le duel que Véronique assiste. Rencontre avec Mme Beghin-Goethals.
Véronique, comment avez-vous rencontré Daniel Goethalsœ?
"C’était il y a cinq ans. Et nous ne nous sommes même pas rencontrés via le basket ! (rires) C’est grâce à l’un de mes collègues qui est un ami d’enfance de Daniel. Je ne l’avais jamais rencontré avant cela mais je l’avais tout de même déjà vu jouer du temps où il jouait avec mon petit frère en équipe nationale. Je crois que j’ai annoncé la nouvelle à mon frère lors d’un match du Spirou Charleroi : Christophe jouait encore là-bas et Daniel était venu observer l’équipe en tant que coach de Willebroek."
Quelle relation aviez-vous avec le basket-ball avant tout cela ?
"Moi je jouais au volley-ball. Mais je suivais forcément mon frère. Plus tard, mes trois enfants ont voulu faire comme leur tonton et ils se sont mis au basket. Ils jouent tous les trois à Braine-le-Comte."
Aujourd’hui, Daniel et Christophe s’entendent certainement très bien.
"Oui. Ils s’entendaient d’ailleurs déjà bien avant. Ils se sont affrontés plusieurs fois en championnat et ils ont même joué ensemble en équipe nationale lorsque Daniel était sur la fin et Christophe au début de sa carrière. Aujourd’hui, ce n’est pas courant qu’ils se voient en-dehors du basket parce qu’ils ont tous les deux des agendas bien chargés. Mais à chaque fois qu’on se retrouve chez mes parents par exemple, ils sont contents de se voir. Et c’est compliqué de les empêcher de parler de basket (rires)."
Vous manquez rarement un match de Mons, non ?
"Je suis présente à presque tous les matchs effectivement. J’aime bien les suivre et j’y vais dès que j’en ai la possibilité. Et puis, Daniel n’apprécie pas lorsque je ne suis pas là (rires)."
Du coup vous êtes devenue une vraie connaisseuse ?
"C’est vrai. J’ai toujours droit aux débriefings des matchs dans l’auto pour rentrer à la maison. Je pose aussi mes questions. C’est vrai que je ne comprends pas encore tout mais j’apprends petit à petit. Je commence à connaître certaines tactiques et comprendre des choix qu’il prend dans ses changements par exemple."
Son contrat à Mons arrive à échéance dans quelques mois. Vous seriez prêt à le suivre à l’étranger par exemple ?
"Je ne sais pas ce qu’il fera. Nous verrons ce qui se présentera. J’ai des enfants donc il faut réfléchir à ça et voir comment on peut s’organiser. Tout est possible. Je sais qu’il rêve de l’étranger évidemment mais c’est encore fort tôt pour en parler surtout qu’il pourrait aussi rester à Mons."
Ce samedi soir, vous supporterez Daniel j’imagine…
"Oui, bien sûr. Je suis à 100 % derrière Daniel mais je suis aussi contente quand Chris gagne. C’était un peu différent lorsque Christophe jouait encore et que Daniel l’affrontait en tant que coach. J’avais envie que Daniel gagne mais je voulais aussi que Christophe joue le mieux possible."
"La préparation c'est son point fort"
Lorsqu’il endosse son costume de coach les soirs de match, Daniel Goethals se transforme. "Il est vraiment toujours dans son match", sourit son épouse Véronique Beghin. "Il ne me voit même plus même si je suis juste en face de lui dans la tribune (rires). Il est très concentré et dans son univers. Il faut attendre une heure après le match pour qu’il reprenne ses esprits."
La concentration est ultime sur le parquet mais aussi en dehors. "Il prépare toujours ses matchs très consciencieusement. Il travaille énormément en dehors des entraînements. Soit avec son assistant, soit en rentrant à la maison. Je ne compte d’ailleurs même plus les heures qu’il passe à faire ça chez nous le soir pendant que je regarde la télévision. Il visionne des matchs sur son ordinateur, il fait des analyses, etc. Surtout en début de saison. La tactique et la préparation, c’est l’un de ses gros points forts. Il n’y a jamais eu une tactique de l’adversaire qu’il n’avait pas anticipée en préparant le match. Il prépare tellement bien qu’il n’est jamais surpris."
"Les blessés? Il faudra appeler un marabout"
La semaine de préparation en vue d’affronter Anvers a très mal débuté pour les Renards. Idris Lasisi a été victime d’un choc à l’entraînement et souffre d’une déchirure à l’insertion du tendon avec l’os à la dernière phalange du majeur de la main droite. L’ailier montois, élément majeur de l’échiquier de Daniel Goethals, sera absent des parquets pour environ 6 semaines. "Cette année, Mons et Daniel n’ont vraiment pas de chance avec les blessures", commente Véronique. "Il a la scoumoune… Il faudra faire appel à un marabout… (rires) L’année dernière, il y a surtout eu la blessure de Reddic mais cette année ils y passent presque tous. Espérons que ça s’arrête rapidement."
Outre Lasisi, ce sont tour à tour Giancaterino, Houdart, Van Caeneghem, Hess (parti du club depuis lors) ou encore Nikolic qui sont déjà passés par les soins médicaux pour plusieurs semaines. Aujourd’hui, tous ont repris à 100 % de leurs capacités sauf Nikolic. Le pivot serbe a repris les entraînements collectifs mais pas encore avec des contacts. Son retour est espéré pour la mi-février.