Le départ en trombe du Brussels a fait la différence contre Mons
Peu à son affaire en attaque, Mons n’a pu inquiéter le Brussels que par séquence.
- Publié le 24-05-2019 à 22h57
- Mis à jour le 25-05-2019 à 07h39
BRUSSELS 75 - 61 MONS
(--> Lien vers les stats du match).
Peu à son affaire en attaque, Mons n’a pu inquiéter le Brussels que par séquence. Les (nombreux) absents ou les retardataires auront loupé le départ en boulet de canon du Brussels. Un démarrage chatoyant dont les Borains ne se remettront pour ainsi dire jamais. Pointé un moment à 21 unités, Mons a grignoté son retard, fait jeu égal mais sa palette offensive a manqué de virtuosité.
Après 11-12 où Smith avait répondu à un Stevens intenable (4/4 aux tirs, 4 rebonds, 2 assists et 2 interceptions), on en avait eu un premier aperçu. Énergique et consciencieux, le Brussels avait tout renversé sur son passage. Dominant une raquette que Nikolic ne rassurait pas, l’équipe de la capitale mettait aussi Jones sous l’éteignoir avec des aides permanentes sur le cerveau montois.
Des transitions rapides, des interceptions et une balle intelligemment partagée avaient fait des Bruxellois les maîtres du jeu. Après 10 minutes, fort de 8 passes décisives, son collectif de 7 marqueurs avait semé la panique dans la défense boraine (27-14). Lui qui avait lancé en même temps Cage, Upshur et Van Caeneghem pour contenir les vagues bruxelloises, Goethals s’égosillait en bord de touche. Son discours ne prenait visiblement pas, l’Union encaissait 7 unités en moins de 70 secondes. La maison boraine proche de la démolition à 37-16 (13e), Upshur arrivait à point nommé. Ses paniers et son énergie aussi. Mons avait retrouvé des couleurs et réussissait plusieurs stops défensifs.
Revenus à 10 points à la mi-temps (45-35), les Montois avaient durci le ton en défense. S’ils ne parvenaient pas à empêcher le rusé Muya de scorer, leur implication collective en défense leur donnait des raisons d’espérer. À l’exception de Jones (2x3, 1x2), la lucidité leur manquait par contre en attaque. Même des shoots ouverts échouaient sur le cercle. Via la prise de risque calculée de Loubry et les bras roulés de Radic, le Brussels ne connaissait pas de disette. D’un triple, Muya (le meilleur Bruxellois hier) achevait d’enterrer les illusions boraines à 69-52 (34e).
Les équipes se retrouvent à l’arena montoise ce dimanche (15h30) pour la deuxième manche. Une salle où le Brussels n’a pas encore perdu cette saison.