Le Débrief : Le Brussels s’est battu avec ses armes mais Ostende a évolué deux crans au-dessus (63-84)
Le Top, le Flop, le Facteur X, le chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
- Publié le 28-05-2018 à 23h11
- Mis à jour le 28-05-2018 à 23h38
Le Top, le Flop, le Facteur X, le chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
Le Top : le collectif ostendais
> 35 rebonds, 21 assists
23 passes décisives samedi , à peine deux de moins lors de cette seconde manche : Ostende joue juste, est précis et se montre collectivement intraitable. Comme samedi, le BCO amène deux joueurs dans les double chiffres mais c’est l’ensemble qui est impressionnant. Si il a accumulé les pertes de balle dans les 15 dernières minutes d’une rencontre facilement dominée, le bloc flandrien reste régulier dans son exécution offensive et dans sa maîtrise défensive. A deux reprises, la défense flandrienne a encaissé moins de 65 points. Un signe qui ne trompe pas face à l’artillerie bruxelloise.
Le Flop : Harrell KT
> 6 points, 1 rebond, 1 interception
A l’instar de la colonie américaine du Brussels, Keylon Tobias Harrell ne devra pas être prolongé la saison prochaine. Discret en phase régulière (25 minutes, 10 points, 2,2 rebonds et 1,7 assists) l’Américain n’a pas réussi à élever son niveau de jeu durant les playoffs. Comme sa rentabilité dépend de ses qualités offensives, le joueur a souvent été à la peine. Ni samedi ni lundi, il n’a été dominant. Malgré d’évidentes qualités en percussion, KT Harrell joue parfois à contre courant. Il a trop souvent cherché la solution à longue distance. Un signe que la confiance n’habitait pas l’ailier bruxellois.
Le Facteur X : Mihailovic, Vladimir
> 11 points, 1 assist, 1 rebond
Même si il a davantage souffert lundi que samedi (notamment face à un Bosco désireux de clôturer sa saison – ou sa carrière ? – en beauté), le Monténégrin de 27 ans débute régulièrement les rencontres à la mène flandrienne. Sans coup d’éclat mais sans bêtise avec un tir constant et sûr aux 6,75m. Même si il ne possède ni le volume de jeu ni l’envergure de Djordjevic et qu’il souffre parfois face à la mobilité des meneurs adverses, le guard de l’école yougoslave sent les coups et régule avec le précision le tempo chez les champions. Avec son compère Dusan, c’est l’amplificateur du collectif flandrien.
Le chiffre : 10/15 à trois points
Auteur de 19 triples samedi, on a crû Ostende répéter le même scénario ce lundi. A la mi-temps, le team côtier s’était fendu d’un 10/15 impressionnant aux 6,75m. En confiance, Lasisi 4/5) et Mihailovic (2/4) avaient écartelé et fait très mal à la défense bruxelloise. Moins précis lors du second acte (1/9), Ostende a repris sa marche en avant et assuré des paniers faciles, notamment dans la raquette via Fieler ou Jekiri. Le BCO réalisera un 11/16 dans ses tentatives à deux points au second acte, un élément qui montre la facilité à varier les systèmes.
La leçon à retenir
Il y a peu de leçon à retenir de la domination ostendaise. Ce qui a changé par rapport au non-match bruxellois de samedi, c’est que cette fois-ci, les hommes de Monier se sont battus. Ils ont essayé et n’ont pas relâché leur intensité de la première à la dernière minute. Bien sûr, ils l’ont fait en ordre dispersé. Le résultat est le même, la défaite (et l’élimination) mais la manière met du baume au cœur bruxellois.
Du côté ostendais, Gjergja va récupérer Myers en demi-finale. Il a fait tourner son effectif lors des deux rencontres (où Lasisi, Mwema et Mihailovic ont fait le plein de confiance) et n’a pas enregistré de blessure. Et en plus, il aura droit à plus de repos que le vainqueur de la rencontre Alost – Mons. What else ?