Le Débrief : le Brussels conclut en beauté (98-62)
Après être tombé bien bas vendredi, le Brussels termine la phase classique sur une bonne note.
- Publié le 21-05-2018 à 20h50
- Mis à jour le 21-05-2018 à 21h35
Le Top, le Flop, le Facteur X, le chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
Après être tombé bien bas vendredi, le Brussels termine la phase classique sur une bonne note (98-62).
Le Top : Mike Smith
> 22 points, 6 rebonds, 2 assists
Comme à Louvain deux jours plus tôt, Mike Smith a été le plus prolifique des Bruxellois. Si il a eu quelques soucis avec le corps arbitral dans le premier quart (l’arbitre Sempels le prenant même en grippe et le menaçant d’exclusion), l’Américain a réagi positivement et s’est concentré sur son jeu. Poison permanent à deux ou trois points, percutant en individuelle et intelligent face à la zone, Smith a toujours trouvé des solutions. Mention également pour Bogaerts. Si il n’a pu reproduire ses stats de vendredi (20 points, 9 rebonds, 5 assists, 1 interception), le jeune Belge a à nouveau tiré son épingle du jeu avec 14 unités.
Le Flop :
> la blessure de Guy Muya
Muya a joué 13 minutes vendredi et n’a pas évolué sur le parquet de Neder ce lundi. Le coach Laurent Monier se montrait pessimiste à son sujet : «Cela va être court pour Guy de revenir en forme pour le début des playoffs. Je ne suis pas sûr qu’il rejouera cette saison. »
Le Facteur X
> L’envie !
Médiocre à Louvain, le Brussels a montré un tout autre visage devant ses supporters. Pour leur dernière de la phase classique, les Bruxellois sont très vite apparus concernés et maîtres de leur sujet. Ils ont évolué en bloc et c’est en défense qu’ils ont construit leur succès. A l’image de Peterson, capable du meilleur comme ce dimanche (15 points, 19 rebonds !) ou du pire, le team bruxellois a fait du yoyo tout au long de la saison.
Le chiffre
> 48%
«Quand on se passe la balle en attaque, je trouve qu’on n’a pas trop une mauvaise équipe ». Après les 27% à trois points et les 32% à deux de vendredi, le Brussels a trouvé les clefs collectivement. Portée par 28 passes décisives et auteure de quelques contre-attaques tranchantes, l’attaque bruxelloise a remis les pendules à l’heure : 9/25 à trois points et 24/44 à deux points.
La leçon à retenir
Même sans Muya, l’équipe bruxelloise possède les armes pour enquiquiner sérieusement toutes les formations qui la précèdent au classement. Boostés par leur président De Kandelaer qui les a menacés d’amende et a fustigé leur orgueil après leur défaite à Louvain, les Bruxellois ont retrouvé des couleurs. Des signaux positifs sont sortis de l’entraînement physique qui a suivi Louvain – Brussels. Les joueurs ont confirmé ces bonnes intentions sur le parquet de Neder ce dimanche. De quoi être optimiste pour l’affrontement en quarts de finale de playoffs face à l’ogre du championnat.
«Le BC Ostende reste le grand favori de ce quart de finale» admet le coach Monier. «Mais le champion traverse une période un peu plus compliquée. Je pense que les Flandriens abordent les playoffs pas aussi sereinement qu’ils l’auraient souhaité. Nous devrons aborder cette rencontre à 100%. »