Le coup de gueule de Lynch: "Certains joueurs doivent élever leur niveau"
Le Spirou n’a pas pu compter sur son large collectif pour s’imposer face aux Ostendais.
- Publié le 14-10-2018 à 08h25
- Mis à jour le 14-10-2018 à 08h46
Le Spirou n’a pas pu compter sur son large collectif pour s’imposer face aux Ostendais.
Vendredi soir, les Carolos ne sont pas passés loin d’une victoire de prestige dans ce premier Clasico de la saison face au BCO (défaite 64-65). Après une nouvelle erreur défensive, Dusan Djordjevic s’est retrouvé seul au périmètre pour crucifier les Sambriens à quelques secondes du buzzer.
Une défaite amère d’autant plus que les Carolos avaient le match entre leurs mains après le coup de chaud d’Axel Hervelle dans le dernier quart, qui a planté dix unités de suite. "On aurait dû finir ce match", déplore Brian Lynch, l’entraîneur carolo. "Maintenant, on doit regarder où on a fait des erreurs pour ne plus les reproduire à l’avenir."
Mais ce qui a fait mal au Spirou, outre la grosse prestation de Marin Maric (25 points et 5 rebonds), c’est l’apport du banc… ou plutôt sa transparence. "En première mi-temps, les joueurs du banc n’ont marqué qu’un point (un lancer de Marnegrave). Ce n’est pas du tout caractéristique de notre équipe et certains gars doivent élever leur niveau de jeu. Face à une équipe comme Ostende, il faut faire preuve d’une exécution parfaite pour s’imposer."
Dans ces joueurs qui doivent élever leur niveau de jeu, on pense principalement à Cliff Hammonds mais surtout à Matt Mobley qui est complètement passé à côté de son sujet, lui qui semblait ailleurs vendredi soir.
Bien évidemment, côté ostendais, on savourait ce premier Clasico victorieux. "L’équipe est en pleine reconstruction et je suis content pour les joueurs car je leur avais dit qu’il fallait faire attention au rebond offensif. En coupe d’Europe, le Spirou en prenait plus de dix en moyenne", explique Dario Gjergja, le mentor du BCO.
Vendredi soir, les Côtiers n’ont laissé… qu’un rebond offensif (Hammonds) aux Carolos. "De plus, malgré qu’on ait encaissé un 14-0 en deuxième mi-temps, les gars n’ont pas paniqué et on n’a rien lâché, surtout qu’avec deux matchs en 48 heures, certains joueurs n’étaient pas censés jouer autant", conclut Dario Gjergja.