Le Brussels est virtuellement co-leader de l'EuroMillions League
Toujours privé de Henry, Liège a fait avec les moyens du bord.
- Publié le 21-01-2019 à 07h25
Toujours privé de Henry, Liège a fait avec les moyens du bord.
L’avenir nous dira si le Brussels accomplit la meilleure saison de son histoire. Ce qui est certain, c’est que sa série en cours - huit succès de rang en championnat - est la meilleure depuis son arrivée dans le championnat pro. Cette huitième victoire a mis du temps à se dessiner. La demi-finale que le Brussels s’apprête à disputer le week-end prochain face à Anvers était peut-être déjà dans certaines têtes. Pas dans celle de Stevens, auteur de 22 points, 4 rebonds et 3 assists en 24 minutes.
"On était conscient que ce serait difficile. En plus, comme on les avait battus à l’aller, on savait que les Bruxellois seraient prêts", constatait Sacha Massot. Un mentor, satisfait de la combativité des siens (privés de Henry, cloué au lit par une pneumonie et plus qu’incertain pour la rencontre de vendredi face à Alost) mais qui a dû assister impuissant à la mainmise progressive du Brussels sur la rencontre. "On a dû vite passer en zone en début de match car le Brussels et ses post-ups nous rendaient la vie compliquée en 1 contre 1. Heureusement, on a pu compter sur une bonne adresse en attaque en première mi-temps. Ensuite, c’est devenu plus difficile car notre adversaire a augmenté son impact physique", relayait encore le coach liégeois.
Menés 65-50 (33e) après 40 partout au repos, Burgess et Bojovic reviendront encore à 67-60 (35e) avant de baisser pavillon. "On savait que la clé de la rencontre résiderait dans notre capacité à contester les shoots liégeois", relevait Serge Crevecoeur, qui aura fait tourner son noyau compte tenu de l’élongation de Loubry et du peu de repos de Lichodzijewski après sa récente paternité. "On a contraint Liège à 28 % de moyenne à trois points. Liège, c’est un peu comme Malines, c’est un team qui vit et qui meurt avec ses shoots. On a pu élever notre intensité et notre agressivité. En face, on a trouvé des paniers à l’intérieur qui nous ont facilité la tâche", concluait le coach bruxellois.