La course aux trophées est lancée en NBA
- Publié le 31-12-2017 à 08h56
- Mis à jour le 31-12-2017 à 08h58
Après à peine trois mois de compétition, voici les joueurs qui sortent du lot. Simmons, Tatum…
La course au titre de meilleur rookie de l’année semble assez indécise cette saison même si deux prétendants semblent se détacher. Le premier, Ben Simmons (Philadelphie) est considéré comme un rookie même s’il n’a pas été drafté en 2017. En cause : une blessure qui l’a tenu écarté des terrains la saison passée. Mais pour sa première, il épate la galerie tant son jeu est atypique. Avec 16,8 points, 8,7 rebonds et 7,6 passes, il pose de gros problème aux défenseurs, lui qui est capable de jouer à toutes les positions. Son plus grand rival est le numéro 2 de la dernière draft : Jayson Tatum. L’ailier des Celtics a bien profité de la blessure d’Hayward pour faire son trou et être décisif… au sein de l’une des meilleures franchises de la saison. Au niveau des mentions, Donovan Mitchell (Utah) est la bonne surprise du chef tout comme Kyle Kuzma (Lakers) que l’on n’attendait pas aussi influent.
La guerre… sous l’anneau
Le titre de défenseur de l’année est peut-être le trophée le plus indécis avec plusieurs prétendants à commencer par Draymond Green (Golden State). Le pitbull des Warriors est le ciment de la défense californienne, lui qui colmate toutes les brèches. Deuxième joueur dans la course : Joël Embiid. S’il fanfaronne beaucoup, sur le terrain, il est intraitable. Protecteur de l’anneau des Sixers, tous les pivots qui doivent se le coltiner pendant 40 minutes passent un (très) mauvais moment. Avec son envergure incroyable, Giannis Antetokounmpo (Milwaukee) fait aussi partie du top, lui qui est monstrueux en défense et qui l’a déjà prouvé avec des interceptions et des contres clutch en fin de match. Enfin, on n’oubliera pas de citer Paul George (Oklahoma City) qui prend du plaisir à museler le meilleur joueur adverse. Petit avantage (peut-être) à Draymond Green pour ce trophée qui se jouera sur des détails… défensifs !
Stevens ou D’Antoni ?
Si Steve Kerr (Golden State) ou Gregg Popovich (San Antonio) sont certainement ce qui se fait de mieux, le titre de coach de l’année est souvent fonction du bilan… et des surprises. Et à ce petit jeu, Brad Stevens, le mentor des Celtics, est incroyable. Alors qu’il perdait sa deuxième meilleure recrue après quelques minutes (Gordon Hayward), l’ancien tacticien de l’université de Butler n’a pas paniqué et n’a pas hésité à responsabiliser ses jeunes comme Brown et Tatum. Résultat : 16 victoires de suite et une première place à l’Est. L’autre candidat n’est autre que le tenant du titre : Mike D’Antoni. Avec une équipe à son image (basée sur l’attaque), il fait des merveilles avec les Rockets. S’il fallait trancher aujourd’hui, on donnerait un léger avantage à Brad Stevens mais si Houston termine premier à l’Ouest, il sera compliqué de ne pas donner ce titre au coach des Rockets.
Un duel Harden-James
Cette année, la lutte pour le titre de meilleur joueur de la saison devrait se jouer entre deux phénomènes. Le premier, et favori pour le moment, est le barbu le plus célèbre de la grande ligue : James Harden. Depuis le début de la saison, l’ailier des Rockets est incroyable et son entente avec Chris Paul est déjà magique. Quant à ses stats, elles parlent pour lui : 32,1 points, 9 passes et 5,1 rebonds par match ! L’autre prétendant se nomme LeBron James. À 33 ans, le natif d’Akron livre peut-être la meilleure saison de sa carrière avec 27,8 points, 9,3 assists et 8,2 rebonds. Ce qui risque de faire la différence entre les deux ? Le bilan final de leur équipe. Au niveau des mentions, on n’oubliera pas de citer Giannis Antetokounmpo (Milwaukee), DeMarcus Cousins (New Orleans) et Kevin Durant (Golden State) qui livrent une excellente saison mais qui ne peuvent rivaliser avec les deux extraterrestres.