Kevin Durant, l’attaquant ultime !
Quand on pense attaquant en NBA, les premiers noms qui viennent à l’esprit sont généralement ceux de Michael Jordan, Kobe Bryant, Kareem Abdul-Jabbar ou encore Wilt Chamberlain.
- Publié le 10-05-2019 à 19h26
- Mis à jour le 11-05-2019 à 17h01
Quand on pense attaquant en NBA, les premiers noms qui viennent à l’esprit sont généralement ceux de Michael Jordan, Kobe Bryant, Kareem Abdul-Jabbar ou encore Wilt Chamberlain.
Dorénavant, à cette liste, il faudra y ajouter Kevin Durant. Depuis son arrivée au sein de la Grande Ligue, KD a prouvé qu’il était l’un des meilleurs attaquants au monde. La preuve : en carrière, il tourne à plus de 27 points de moyenne !
Mais ce qui rend Durantula différent des autres, c’est son profil atypique. Si, officiellement, il a été mesuré à 2m06, il est plus grand que Demarcus Cousins, son coéquipier, qui culmine à… 2m11 ! Alors quand on s’affiche sûrement à 2m13 et qu’on est agile comme un arrière d’1m90, ça fait des dégâts ! Kevin Durant ne vient pas de la même planète, lui qui est capable de shooter après un dribble, d’attaquer le cercle, de jouer dos à l’anneau ou encore de planter des bombes à 10 mètres avec une clutchitude qui frôle les sommets.
Déjà auréolé de quatre titres de meilleur marqueur de la saison (seuls Michael Jordan, avec dix titres, et Wilt Chamberlain, avec sept, ont fait mieux que lui), il fait aussi partie du club très fermé des joueurs qui ont terminé une saison régulière avec au moins 50 % de réussite à 2 points, 40 % à 3 points et 90 % aux lancers. On comprend donc un peu mieux le phénomène qui s’éclate actuellement avec les Warriors de Golden State (avant peut-être un départ cet été) qui, non seulement, est doté d’un physique hors-norme mais qui, en plus, est d’une efficacité offensive redoutable.
Alors quand, au premier tour des playoffs face aux Clippers, certains l’ont pointé du doigt après ses deux premiers matchs plus ou moins ratés, il a remis les choses au clair en tournant à plus de 40 points de moyenne sur le reste de la série. Et contrairement à d’autres gros scoreurs comme Kobe Bryant ou Allen Iverson qui avaient tendance à forcer leurs shoots et à être très agressifs voire personnels, Durantula est plutôt du genre à laisser le jeu venir à lui. À le regarder, tout paraît si simple, si facile et si naturel. Mais ne vous y trompez pas : ça ne l’est pas et si KD est arrivé à ce niveau d’efficacité et d’excellence, c’est à force de travail.
Physique atypique, mobilité incroyable et précision aux shoots : voilà les trois ingrédients qui permettent à Kevin Durant d’entrer dans la discussion des joueurs les plus indéfendables de l’histoire de la NBA. ;