Euromillions League: quel club a réalisé la meilleure affaire?
Beaucoup de nouvelles têtes en perspective.
- Publié le 18-07-2019 à 12h05
- Mis à jour le 18-07-2019 à 12h06
Beaucoup de nouvelles têtes en perspective.
Depuis la fin de la saison et le nouveau sacre d’Ostende au détriment d’Anvers en finale des playoffs, beaucoup de choses ont changé au niveau des effectifs des équipes d’Euromillions League. Partons à la découverte de ces nouvelles têtes qui vont fouler les parquets à la reprise. Qui a fait la meilleure pioche ? La meilleure affaire ? Les attentes ? On fait le point sur la situation.
Amar Sylla, le gros coup du BCO
Quand une équipe belge peut s’offrir un jeune joueur de 17 ans qui est considéré comme un premier tour de draft en NBA en 2020, on peut clairement parler d’un coup de génie. Et c’est ce que le champion en titre ostendais a réussi à faire cet été. Pour le moment, l’arrivée d’Amar Sylla, ce pivot sénégalais de 2m06 (et 2m21 d’envergure) âgé de 17 ans, est sans aucun doute le gros coup de ce mercato. Encore actif sous les couleurs de l’équipe junior du Real Madrid, où il a tout gagné, Amar Sylla est une pépite à polir et qui de mieux que Dario Gjergja pour lui permettre de franchir un cap dans sa jeune carrière ? Tout le monde est en tout cas curieux de le voir à l’œuvre et rarement la Belgique a pu se targuer d’avoir un tel talent sur ses parquets. De plus, cette arrivée est complétée par celle d’un autre jeune Néerlandais, toujours à Ostende. Derrière le général Dusan Djordjevic, les Côtiers entendent faire confiance à Keye van der Vuurst, un jeune meneur de 17 ans bourré de talent. Sans conteste, Ostende a décidé de jouer la carte de la jeunesse. Beaucoup d’Américains débarquent encore une fois en Belgique
Une fois n’est pas coutume, l’Amérique tente de s’installer en Euromillions League. Parmi ces joueurs venant du pays de l’oncle Sam, on peut pointer Desonta Bradford et Jonathan Augustin-Fairell (Brussels), Auston Barnes (Mons) ou encore KC Ross-Miller et Austin Burgett (Liège) et le duo Shavon Coleman-Rayshawn Simmons (Malines). Tous tenteront de faire leur place au sein de notre championnat pour ensuite partir vers d’autres cieux. À l’heure actuelle, il est impossible de savoir quelles seront les révélations parmi ces joueurs américains mais toujours est-il qu’ils apportent un plus à notre championnat… s’ils arrivent à s’y adapter.
Les bonnes pioches qui pourraient exploser
Pas toujours besoin d’avoir des noms ronflants pour réaliser un bon recrutement et ça, certaines équipes l’ont bien compris. Le recrutement d’Andell Cumberbatch au Brussels en est un parfait exemple. Actif en Pro B à Vichy, il pourrait, à l’image d’Amin Stevens ou de Caleb Walker, être une nouvelle belle trouvaille du coach Crevecoeur. Une autre bonne pioche est peut-être à trouver du côté de Mons avec la signature d’Arik Smith. Meilleur marqueur du championnat suédois en 2018, le meneur américain est décrit comme un joueur énergique, doté d’une bonne accélération et capable de planter des bombes. Enfin, Chris Tawiah, du Spirou, pourrait aussi affoler les compteurs. Le pivot britannique semble être taillé pour compiler les double-double lui qui tournait à 10 points et 12 rebonds par match en Autriche.
Les revenants à qui la Belgique manquait
Parmi les nouvelles têtes de notre championnat, certaines vous sembleront plus familières que d’autres. Et pour cause : ils effectuent leur retour au sein de l’Euromillions League, à commencer par Vladimir Mihailovic. Un an après avoir quitté Ostende, le meneur monténégrin est de retour en Belgique et il portera les couleurs d’Alost cette fois-ci. Autre retour remarqué, celui de Joe Rahon. Lors de la saison 2017-2018, le meneur américain évoluait à Limburg avant d’aller faire une pige d’une petite saison en Allemagne, du côté de Braunschweig. Mais le voilà de retour au pays et il aura la lourde tâche de mener l’équipe du Spirou vers le titre cette saison. Enfin, un troisième visage connu foulera à nouveau les parquets belges. Il s’agit de Clayton Vette qui, après un passage d’une saison à Anvers (2013-2014), vient de s’engager, lui aussi, du côté d’Alost.
Les rookies qui sortent à peine de l’unif’
Cette année, quelques clubs ont encore tenté la carte “rookie” lors de leur recrutement. Côté carolo, avec Moses Greenwood, on espère faire aussi bien qu’avec Matt Mobley, révélation de l’année dernière. Digne successeur de Quincy Ford, l’ancien ailier de Southeastern Louisiana Lions en NCAA tournait à 17,2 points et 7,5 rebonds par match la saison dernière. De quoi séduire le Spirou. Une autre équipe a tenté ce pari. Il s’agit de Malines. En reconstruction, les Kangoeroes vont donner leur première expérience professionnelle à deux jeunes américains. Marvin Clark II est un jeune pivot de 2m01 (102 kg) qui évoluait la saison dernière à l’université de St. John’s où il tournait à 11 points et 5,4 rebonds par match. L’autre petit jeune du groupe, c’est Armon Fletcher. Du haut de ses 23 ans, il plantait 16,5 points par match (et captait 6,1 rebonds) pour le compte de l’université de Southern Illinois.