Euro des Cats: toutes au combat face à la Serbie !
Si ce ne fut pas bon dans la manière contre la Biélorussie, tout n’est pas à jeter.
- Publié le 30-06-2019 à 08h06
- Mis à jour le 30-06-2019 à 10h36
Si ce ne fut pas bon dans la manière contre la Biélorussie, tout n’est pas à jeter. Pourquoi s’en cacher, la défaite concédée face à la Biélorussie vendredi soir a été une sacrée douche froide pour les Belgian Cats au lendemain du probant succès obtenu face à la Russie. Si ce ne fut pas bon dans la manière, il n’y a pas lieu de jeter le bébé avec l’eau du bain pour autant.
Après tout, au vu de la configuration de ce "groupe de la mort", staff et joueuses auraient signé à deux mains pour un succès sur trois matches en phase de groupe et une troisième place assurée avant la dernière rencontre. Seul finalement a changé le nom de l’adversaire à qui laisser le valet noir ! Car les Cats sont d’ores et déjà assurées des barrages et peuvent encore prétendre à la première place du groupe en fonction des résultats des deux rencontres planifiées ce dimanche.
La seule question qui importe donc vraiment est d’analyser les causes de ce revers et d’y remédier pour rencontrer la Serbie dans une partie où nous n’avons rien à perdre mais tout à gagner. Philip Mestdagh est clair : "C’est au niveau de l’intensité et de l’adresse que nous avons failli vendredi. La défense fut correcte (on ne prend que 69pts), nous nous sommes créés des tirs ouverts mais on ne les rentre pas. Il y a une semaine Julie Allemand rentrait un 5/5 à 3pts, hier elle fait un 2/9, cela arrive !"
Par contre, le staff est beaucoup plus critique sur le manque d’intensité et donc les rebonds abandonnés aux Biélorusses : "Nous encaissons trois 3 pts sur des secondes chances obtenues au rebond offensif et nous sommes battus de 8 pts ! Cherchez l’erreur !" Alors que faut-il attendre du match de dimanche ? "Un bon match tout simplement avec une intensité totalement retrouvée comme face à la Russie. Nous en sommes capables. Il ne faut pas hésiter à aller au combat, à leur rentrer dedans comme les Serbes le font impunément depuis deux matches. C’est un tournoi où l’on siffle très peu, alors il faut aller au charbon, ne pas hésiter même si on se fait sanctionner. On n’est même pas obligées de gagner, ce qui face à la Serbie chez elle n’est bien sûr pas évident mais une seconde défaite sans hargne pourrait laisser le doute s’installer", conclut Pierre Cornia, l’assistant-coach avant de rappeler : "Souvenons-nous de Tenerife. On était dans la même situation avant de rafler la première place de groupe à L’Espagne chez elle ! Ce sera difficile mais c’est faisable !"