Emma Meesseman bientôt sur le toit du monde ?
Déjà couronnée en Russie et en EuroLeague cette saison, Meesseman est bien partie pour rafler le titre WNBA.
- Publié le 10-09-2019 à 06h34
Déjà couronnée en Russie et en EuroLeague cette saison, Meesseman est bien partie pour rafler le titre WNBA. Quelle année et quelle saison pour Emma Meesseman ! À peine le titre gagné avec son équipe russe d’Ekaterinburg, moins d’un mois après le gain de l’EuroLeague, elle s’envolait outre-Atlantique pour effectuer la préparation avec les Washington Mystics. Un mois plus tard (nous sommes en juin), elle rejoignait les Belgian Cats pour le championnat d’Europe en Serbie. Six matchs et une belle cinquième place plus tard, Emma était de retour autour du 10 juillet sur le sol américain pour y finir la saison.
Un parquet sur lequel elle et son équipe s’illustrent et sont bien parties pour jouer les prolongations. Les Mystics sont en effet premières de la phase classique de la WNBA et directement qualifiées pour la demi-finale des playoffs.
"L’objectif était de finir à la première place. Cette première mission est atteinte. Maintenant, il faudra être prêtes pour confirmer en playoffs. On les entame directement en demi-finale avec l’avantage du terrain. On aura donc l’appui de nos fans, et c’est une chance énorme" , confiait Emma le soir de l’avant-dernière journée. Celle-ci avait permis à Washington de consolider sa première place avec une Emma des grands soirs : 25 points, 10 rebonds et 4 assists. Un double-double qui a permis à l’intérieure flandrienne de passer le cap des 2 000 points inscrits en WNBA.
Et puisque l’on est dans les chiffres, la saison 2019 de notre compatriote est d’ores et déjà réussie : en 23 matchs de phase classique, Emma a inscrit 13,1 points, pris 4,2 rebonds, délivré 3,2 assists et intercepté 0,9 ballon en 23 minutes de moyenne. Les voyages pour le compte de l’EuroLeague, du championnat d’Europe et de la WNBA n’ont ni désorienté ni fatigué celle qui joue sa sixième campagne dans le championnat nord-américain.
Aux côtés de l’autre Belge des Mystics, Kim Mestdagh, Emma Meesseman rêve à présent d’imiter Ann Wauters, championne avec les Los Angeles Sparks en 2016. Si ce rêve devient réalité, Meesseman ne pourra se reposer sur ses lauriers. La SuperLeague russe commence en octobre, tout comme l’EuroLeague, qui verra son club d’Eka défier les Castors Braine le 16. Pas de quoi se reposer…
Une année mythique pour les Mystics ?
L’excellent championnat des Washington Mystics (26 victoires, 8 défaites avec un 19/23 lorsque Meesseman fut alignée) permet aux résidentes de la Entertainment and Sports Arena (4 200 places) de terminer la phase classique de la WNBA en tête. Comme en 2010 (22v, 12d) mais avec un meilleur ratio et davantage de chance de rafler les (premiers) lauriers d’ici quelques semaines.
Si cette première place de la phase classique permet d’avoir l’avantage du terrain pour le tour final, elle octroie directement à la franchise du district de Columbia sa place en demi-finale. Les Mystics sont exemptés des deux premiers tours des playoffs qu’elles débuteront directement dans le dernier carré le 17 septembre. La finale est prévue le 29 septembre, chaque fois en trois manches gagnantes.
Battues en demi-finales en 2017 (Minnesota 0-3) et héroïnes malheureuses de la finale 2018 (Seattle 0-3 sans Emma qui avait privilégié le championnat du monde à Ténérife), les dames de Mike Thibault (avec probablement la MVP de la WNBA Elena Delle Donne) ne sont jamais apparues aussi proches d’un premier sacre.