Coupe du monde de basket : ne pas sous-estimer la bête américaine blessée !
La Team USA reste favorite même si les Européens croient en leurs chances.
- Publié le 31-08-2019 à 10h58
- Mis à jour le 31-08-2019 à 10h59
La Team USA reste favorite même si les Européens croient en leurs chances. Ces championnats du monde sont sans conteste les plus ouverts depuis bien longtemps. Même en 2006, dernier échec en date des États-Unis, les jeux ne paraissaient pas aussi incertains. Certes, l’Espagne y avait décroché son premier sacre mondial devant la Grèce et les Américains. Mais la Team USA s’était présentée avec une équipe très compétitive (LeBron James, Dwyane Wade, Carmelo Anthony, Chris Paul, Dwight Howard, etc.). L’exploit des Grecs en demi-finale était d’autant plus grand.
Treize ans plus tard, la Dream Team s’est transformée en une équipe qui fait beaucoup moins rêver. Donovan Mitchell, Jayson Tatum, Jaylen Brown, Brook Lopez ou Marcus Smart sont d’excellents joueurs mais ils sont loin de l’aura détenue par leurs illustres prédécesseurs qui ont préféré faire l’impasse sur ce Mondial (Curry, Harden, Davis, Irving, Westbrook, James…). Kemba Walker, troisième meilleur marqueur de la défunte saison NBA, sera le leader de cette équipe qui peut heureusement compter sur la sagesse et l’expérience de son coach Gregg Popovich, le mentor des San Antonio Spurs.
La semaine dernière, la Team USA a été battue en match de préparation face à l’Australie, leur première défaite depuis la demi-finale perdue en 2006. Les USA restaient sur 78 victoires de rang. Voilà qui a fait très tache à quelques jours du Mondial. Mais cette défaite pourrait bien leur servir de déclic.
Rien de tel que de retomber les pieds sur terre avant d’entamer une grande compétition. Sur papier, cette équipe reste d’ailleurs la meilleure de cette Coupe du monde. Conjuguée à la rigueur amenée par Popovich, l’absence de gros égos pourrait aussi favoriser un jeu collectif qui, une fois bien huilé, devrait faire des ravages.
"Les gars comprennent qu’ils ont un gros challenge et ils l’abordent sérieusement", assure Popovich. "Je ne pourrais pas être plus heureux des progrès qu’ils ont faits."
Toujours est-il que les autres nations se sont mises à y croire.