Cats : à l’école de la dureté !
Être prêt pour un Euro, ce n’est pas seulement sur le parquet ! Focus sur la préparation mentale des Belgian Cats !
- Publié le 25-06-2019 à 20h23
- Mis à jour le 25-06-2019 à 22h01
Être prêt pour un Euro, ce n’est pas seulement sur le parquet ! Focus sur la préparation mentale des Belgian Cats ! C’est un domaine qui semble parfois snobé par les purs et durs du mollet ! Pourtant, quand les centimètres ou les kilos de muscle vous font défaut, il ne faut négliger aucun détail.
Le staff des Belgian Cats l’a bien compris, qui intègre depuis quelques années une spécialiste de la préparation mentale. Ellen Schouppe nous parle de son travail avec les Cats.
"Ce qui est super, c’est qu’on ne repart jamais de zéro. Au contraire, on a des acquis, des bases sur lesquelles on évolue année après année."
Mais quel est alors le travail particulier à l’approche d’un grand évènement comme cet Eurobasket ? "Ça commence des mois à l’avance avec le staff. On réfléchit à l’axe de travail, à ce qu’on doit améliorer. Ici pour cet Euro, en fonction des adversaires dans ce Groupe de la mort, on sait que nos adversaires ne vont pas faire dans la dentelle. Ils vont tenter de nous bousculer par tous les moyens, cela va de l’impact physique bien sûr à la provocation voire l’intimidation. Le but est donc de préparer les filles à marquer leur territoire, à s’affirmer, à montrer qu’elles n’ont pas peur d’aller au contact !"
Tout le travail est donc de mettre les joueuses dans l’état d’esprit nécessaire. "Mentalement, il faut qu’elles soient prêtes à la dureté. Celle qu’on va leur opposer bien sûr mais aussi et surtout celle qu’elles vont devoir imposer pour se faire respecter. On leur montre des exemples spécifiques, des montages vidéo pour leur montrer ce que c’est la dureté, sur les écrans par exemple. Il s’agit d’habituer les filles à réagir en groupe soudé, à garder le contrôle de leurs émotions, à jouer notre jeu, même dans un environnement hostile", explique Ellen Schouppe qui adapte son travail au profil mental des joueuses. "Il y a celles qui sont dures de base (Ann Wauters, Jana Raman), il y a celles qui sont stables émotionnellement, une Emma Meesseman sur laquelle tout semble glisser et puis d’autres que ce travail peut vraiment aider. La confiance joue un rôle également : Julie Allemand par exemple a encore fait de gros progrès cette année. Elle se nourrit de toutes les expériences. Au Mondial, un mauvais match aurait peut-être encore pu semer le doute. Après la saison qu’elle vient de vivre en France, elle a franchi un pas et maintenant on la sent sereine, pas arrogante mais sûre d’elle. D’un point de vue mental, c’est important !"