Belgian Lions : "L’implication avant tout !"
Avant deux rencontres capitales pour les Lions, Dario Gjergja fait le point.
- Publié le 29-11-2018 à 12h15
- Mis à jour le 29-11-2018 à 13h50
Avant deux rencontres capitales pour les Lions, Dario Gjergja fait le point. Islande - Belgique > Ce soir à 20h25
S’il véhicule parfois une image quelque peu sulfureuse dans le plat pays après s’être forgé une réputation non usurpée dans ses rapports avec le corps arbitral, Dario Gjergja n’en reste pas moins un grand professionnel et surtout un véritable passionné de basket. Un sport pour lequel il vit et respire. Pour l’amour duquel également il a accepté, avant même d’avoir obtenu son passeport belge, cette mission de coach des Lions en plus de son poste à Ostende. "Ce n’est pas un problème, j’aime cela et puis ce pays m’a tout donné dans ma vie de professionnel. C’était donc bien normal de tenter de renvoyer l’ascenseur !"
Pour autant , le nouveau coach des Lions sait que sa tâche n’est pas facile, surtout avec ce système des fenêtres qui ne lui permet pas actuellement un travail de fond pour imprimer sa marque. "On doit faire avec ! Le plus difficile avant d’affronter un adversaire c’est quand on ne se connait pas encore soi-même. Contre l’Islande, une équipe très adroite et qui bouge vite, ce ne sera pas facile. Notre première tâche sera d’éviter de donner des paniers faciles. Pas de transition, il faut les faire travailler en cinq contre cinq et être prêts défensivement à jouer face à du ‘small ball’. Il nous faudra beaucoup de solidarité, ne pas les laisser prendre confiance devant leur public et limiter leurs rebonds offensifs."
Un sacré programme surtout quand on sait que les Vikings disposent de quelques sacrés snipers et d’un poste cinq très mobile de… 2,15 m. Du côté belge, par rapport au premier match, les Lions ont récupéré Sam Van Rossom, Jean Salumu et Kevin Tumba alors que Jonathan Tabu a retrouvé de l’embauche tandis que Gillet et Serron sont en confiance dans leurs championnats respectifs. "Par contre, Max de Zeeuw et Hans Vanwijn nous auraient bien aidés par leur côté atypique."
Ce qui importe avant tout aux yeux de Dario Gjergja, c’est l’implication de chacun. Une attente aussi élevée que ne l’est sa propre volonté de tout donner : "Au plus haut niveau, c’est cela le plus important. Depuis mes débuts dans ce job, j’ai eu cette implication de chaque instant et bien sûr c’est ce que j’attends d’abord de mes joueurs, que ce soit avec Ostende ou les Lions."
"Bavcevic, une sorte de mentor"
Niksa Bavcevic, le nouveau coach de Charleroi, est Croate comme lui. "Je le connais très bien et depuis longtemps. Il est de Split et moi de Zadar. Je l’ai au téléphone 3 ou 4 fois par semaine. Je suis très heureux pour lui qu’il ait cette opportunité de revenir en Belgique. Ça va être spécial, surtout pour le Christmas Game du 26 décembre. C’est sûr que son arrivée, même si elle est bonne pour le basket belge, notamment pour la formation des jeunes, elle va nous causer des problèmes à Roel (Moors) et moi", rigole Gjergja avant de conclure plus sérieusement : "Niksa, il a une connaissance énorme du basket et un engagement total. Avec lui, il y a des gens qui vont devoir se remuer."
"L’arbitrage ? C’est tolérance zéro désormais"
Dario Gjerga l’a bien compris ! Son exclusion samedi à Mons, la troisième en neuf rencontres, c’est un message que le corps arbitral lui fait passer de la manière forte et sans avertissement préalable. "Désormais c’est tolérance zéro. Au Brussels et à Malines, j’ai eu ce que je méritais. Pas de souci ! Ici à Mons, les images le montrent, je n’ai strictement rien dit. C’était totalement disproportionné et le commissaire comme des gens de Mons sont venus me dire après que ce n’était pas juste." Le manque de cohérence des hommes en gris ainsi que la mansuétude affichée par la Ligue ont aussi contribué à cette situation.