Basket: les Lions en quête d’exploit en qualifs pour le Mondial
Les Lions sont décimés et dos au mur. C’est ainsi qu’on écrit les légendes !
- Publié le 29-06-2018 à 11h28
Les Lions sont décimés et dos au mur. C’est ainsi qu’on écrit les légendes ! Avec deux blessés dès avant la campagne mais surtout 11 (!) forfaits sur les 17 présélectionnés dont 9 pour raisons médicales, c’est à une véritable hécatombe qu’ont dû faire face les Belgian Lions à l’approche de cette dernière fenêtre du premier tour des qualifications au Mondial 2019. Derniers de leur groupe avec un 0 pointé en quatre rencontres - "mais 3 défaites en déplacement et1, à domicile, contre la France", précise Jacques Stas - les Lions peuvent encore mathématiquement passer au second tour à condition d’un sans-faute, ce vendredi d’abord face à la Russie et lundi ensuite contre la Bosnie.
Autant dire que la Lotto Arena d’Anvers qui s’annonce très bien remplie vibrera à l’idée d’un nouvel exploit, elle qui en connut déjà tant "Tout est possible à condition d’y croire !" lance un Eddy Casteels combattif à souhait pour ce qui pourraient être ses deux dernières rencontres après 14 ans à la tête de la sélection nationale : "Quand nous avons commencé cette aventure, dans une telle situation de poisse nous n’aurions même pas pu aligner une équipe. Ici, nous serons déforcés certes, mais nous aurons des joueurs capables de suppléer aux absences. Les noms changent mais l’esprit reste le même. Dans ce système de fenêtre, chaque équipe a ses problèmes. Mais nous serons bien là et autour de quelques valeurs sûres, nous nous battrons jusqu’au bout pour accrocher une des trois places pour le second tour."
Un discours qui peut paraître utopique mais auquel adhère sa vieille garde, des briscards tels Jonathan Tabu ou Sam Van Rossum, de retour à son meilleur niveau - et prolongé pour deux ans à Valence - après avoir lui aussi connu son lot de pépins physiques : "On peut y arriver avec le soutien du public, Russie et Bosnie ont aussi des soucis d’absences. Ce timing est dingue, tout le monde est sur les rotules à la fin d’une très longue saison."
Une non-qualification à ce stade, même dans un groupe très relevé, serait sans doute le début d’une période d’incertitude pour les Lions : "Ce serait un retour en arrière de 10 ans et l’obligation d’en repasser par des qualifications après 4 Euros consécutifs alors que la relève pointe le bout du nez. C’est le moment ou jamais, il faut se serrer les coudes et aller au combat même déforcé. Ce soir, c’est vaincre ou mourir !" conclut Van Rossum.
Denis Esser