Basket: Géants ces Anversois!
En s’imposant, les Giants d’Anvers ont mis un point d’arrêt à une série de 13 titres d’affilée trustés par Ostende et le coach Gjergja.
- Publié le 10-03-2019 à 21h38
- Mis à jour le 11-03-2019 à 08h23
En s’imposant, les Giants d’Anvers ont mis un point d’arrêt à une série de 13 titres d’affilée trustés par Ostende et le coach Gjergja. Il aura donc fallu s’y prendre à quatorze reprises pour faire tomber la forteresse ostendaise et tout le mérite en revient à Anvers. Corrigés à deux reprises en championnat, dont un cinglant 44-82 encaissé à domicile, les Giants se sont nourris de ce camouflet pour revenir défier l’Everest du basket belge en se voulant plus forts, plus durs, plus appliqués mais aussi plus sereins. "Et plus athlétiques, nous avons été dominés", souligne Dario Gjergia qui ne remettait nullement en cause "ce succès mérité". "Nous avons mal démarré avec un très mauvais premier quart (10e : 12-20) et ensuite nous avons dû courir toute la rencontre derrière notre adversaire", déplorait le Croate. Et c’est vrai que si Loïc Schwartz tenta avec un talent certain de reprendre le flambeau d’un "général" Djordjevic bien moins décisif que de coutume, les Anversois ont démontré à plus d’une reprise durant cette finale disputée devant près de 6 000 supporters que leur fabuleuse campagne de Champions League produit des effets immédiats à l’intérieur même de nos frontières.
En effet, si dès l’entame, Anvers apparaissait en mission à l’image de Kalinoski, la remontée initiée par les Côtiers (10-0 de 12-24 à 22-24) ne parvenait plus à les déstabiliser comme c’eût encore été le cas sans doute il y a peu. Sous la conduite d’un Bako dominateur dans l’espace aérien, les Giants repartaient de l’avant à 28-39 au repos alors que les supporters rouges se faisaient de plus en plus entendre. Bientôt distancés 30-44, les hommes de Dario Gjergja resserraient un peu plus les boulons pour rappliquer à 40-46 par Fieler et toujours Schwartz. Mais Anvers maîtrise son sujet désormais et c’est collectivement que les Anversois reprenaient à nouveau le large avant qu’une dernière réaction d’orgueil des tenants du trophée ne soit étouffée dans l’œuf par un Paris Lee intransigeant. "C’est de cela que je suis le plus fier", soulignait après la rencontre un Roel Moers, très ému de ce premier trophée. "De cette somme d’individualités, nous avons pu forger un groupe soudé qui garde son calme dans la tempête et surtout reste solidaire en toutes circonstances pour dérouler son jeu !"
Avec les effets que l’on connaît désormais puisque si Ostende parvenait à réduire l’écart dans les dernières secondes, la Coupe était désormais anversoise.
Et si l’heure d’Anvers était enfin arrivée ?
Ostende 70 - 76 Anvers
Ostende : 22 sur 52 (8x3) ; 18 lf sur 26 ; 39 Rbds, 11 Ast, 22 fp : Williams 2-2, Lambrecht-, LASISI 3-8, Schwartz 9-12, Buza 1-0, Mwema 0-3, DESIRON 0-1, DJORDJEVIC 4-7, KESTELOOT 2-0, FIELER 3-7, Djurisic 4-2
Anvers : 29 sur 67 (3x3) ; 15 lf sur 18 ; 34 Rbds, 14 Ast, 25 fp Akyazili 0-2, LEE 2-8, Gielen 0-0, Tate 7-2, Vanwijn 4-4, SANDERS 2-2, SCHOEPEN 2-3, BAKO 7-10, Dudzinski 2-4, KALINOSKI 13-2, Thompson 0-0, Donkor 0-0.
arbitre : MM. Denis, Geller, Dehondt.
quart-temps : 12-20, 16-19, 16-18, 26-19