Angillis, le nouveau coach de Charleroi: "Ce n’est qu’un match !"
- Publié le 21-04-2019 à 14h39
- Mis à jour le 21-04-2019 à 14h40
Le nouveau coach sait qu’il a encore beaucoup de travail avec les Carolos. Vendredi soir, pour sa grande première (la quatrième dans sa carrière de coaching où il reprend une équipe en court de saison), Pascal Angillis n’a pas loupé son retour au Dôme en offrant une victoire de prestige à ses supporters en venant à bout du leader anversois (80-79) grâce à une bombe à deux secondes du buzzer de Quincy Ford.
Mais pas question de fanfaronner. Celui qui pourrait être prolongé la saison prochaine dans le costume de coach carolo sait qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir.
"Ce n’est qu’un match, résume-t-il d’ailleurs. En quelques heures, je n’ai pas su faire grand-chose. J’ai beaucoup discuté avec les joueurs mais cela prouve aussi qu’en coaching, cela fonctionne aussi beaucoup à la confiance."
Son discours d’avant -match a en tout cas fait mouche puisqu’on n’avait plus vu de tels sourires sur le visage des joueurs (notamment de Matt Mobley) depuis des mois ! "Je leur ai dit avant le match qu’on n’avait rien à perdre. On jouait face à l’une des meilleures équipes du championnat et je voulais surtout qu’ils prennent du plaisir sur le terrain car en sport, c’est important de s’amuser."
Et visiblement, le message a été parfaitement perçu par les Carolos qui ont livré un match correct marqué par un jusqu’au-boutisme collectif. "Ce qui me rend le plus fier, c’est qu’ils n’ont rien lâché. On n’a pas abandonné alors que pourtant, chaque fois qu’on revenait au score, il y avait une perte de balle ou un mauvais choix en attaque. Et quand Paris Lee a planté un gros shoot ou un panier avec la faute en fin de match, on n’a pas paniqué", continue Pascal Angillis.
Une victoire qui fait du bien au moral des Carolos mais qui demande maintenant confirmation dès ce lundi… à la Lotto Arena, ce qui risque d’être une autre paire de manches.
"De notre côté, il y a un peu de frustration et de déception, avouait Roel Moors à l’issue de la rencontre. On a contrôlé une grosse partie de la rencontre mais on les a laissés faire quelques runs et après, on n’a pas toujours été capable de répondre au défi physique."
Les Anversois traversent une période un peu plus compliquée avec deux défaites consécutives (contre Ostende et à Charleroi) avec le même tarif : un point d’écart ! "C’est n’est pas facile et on doit se reprendre. Dans ces deux rencontres, cela s’est joué sur les détails comme ce manque de communication sur la dernière action contre Charleroi où Ford se retrouve seul à trois points", conclut le mentor des Giants.
L’effet Angillis opérera-t-il encore ce lundi ? Les joueurs semblent en tout cas l’avoir déjà adopté… avec le sourire.