Wickmayer raconte comment Darcis est devenu son coach: "Je peux lui faire confiance"
Vendredi vers 15h après la fin de son deuxième entraînement du jour, Yanina Wickmayer a accepté de se poser un peu pour faire le point sur sa forme avant ses débuts face à l’Allemande Mona Barthel. Il a aussi été évidemment question de son nouveau coach, Steve Darcis.
- Publié le 30-06-2018 à 08h05
Vendredi vers 15h après la fin de son deuxième entraînement du jour, Yanina Wickmayer a accepté de se poser un peu pour faire le point sur sa forme avant ses débuts face à l’Allemande Mona Barthel.
Il a aussi été évidemment question de son nouveau coach, Steve Darcis.
Comment se déroulent les derniers réglages avant l’entrée dans ce grand tableau ?
Très bien ! Je suis très contente d’être là après deux semaines off. J’ai fait beaucoup d’exercices et de renforcement pour le dos mais là ça va beaucoup mieux. Tout se passe bien.
Vous devenez malheureusement habituée à ses problèmes de dos…
Je pense que là j’ai juste eu un peu de malchance. Sur gazon déjà c’est toujours dur pour le bas du dos et je venais en plus d’avoir une petite inflammation donc je pense que c’est juste l’ensemble qui a joué. J’ai quand même pas mal joué, en simple et en double, la première semaine, au moins huit matches ce qui est beaucoup.
Est-ce un peu le résumé de cette saison pour le moment où il semble que ça ne s’emboîte pas comme vous le voudriez… Voyez-vous la sortie du tunnel ?
Avec mon classement je dois jouer des tournois un peu plus petit et du coup ça ne monte pas facilement : j’y joue toujours les quarts ou les demi-finales mais ça ne représente pas beaucoup de points, pour ça il faut des finales et des titres. C’est vrai que ça n’avance pas des masses mais je me sens bien sur le terrain et puis dans chaque carrière il y a toujours un moment où c’est un peu plus dur, où il faut se battre. Parfois on a l’impression que ça ne fonctionne pas, mais à l’entraînement je joue bien et puis je n’ai pas la sensation d’être moins bien que les filles que j’affronte. Le niveau est là, c’est juste qu’il faut gagner des matches un peu plus importants où il y a des points à prendre et ça peut tourner très vite. Je ne suis pas du tout négative pour le reste de la saison.
Mona Barthel au premier tour ici ce n’est pas facile…
Non ! Surtout pas sur gazon car elle sert quand même très bien. Tu n’as jamais de rythme contre elle, elle tente beaucoup à l’échange donc tu n’as pas vraiment le temps de te mettre dedans. Mais je sais ce que j’ai à faire, je la connais bien. Je serai prête. Et puis je sais que j’ai tout fait pour être à 100% et c’est ça le plus important. Pas de pression. On va jouer à fond lundi et on verra bien comment ça se passe.
Racontez un peu l’arrivée de Steve Darcis à vos côtés en tant que coach !
Ce n’était pas planifié du tout. Avec Michiel (Antheunis) on s’est dit que ça devenait un peu compliqué parce qu’il n’avait plus que cinq semaines à voyager cette année. Et à ce moment-là j’ai vu Steve qui donnait sa conférence de presse pour dire qu’il ne jouerait pas de l’année donc je l’ai appelé et j’ai dit : “Steve, il faut que tu m’aides là !” (rire) Il est venu à Nottingham mais on n’a pas vraiment su faire beaucoup parce que je me suis blessée là-bas. Mais ça fait longtemps qu’on s’entendait bien et on s’aime beaucoup donc tout se passe super bien. Il peut me donner tout ce que j’ai besoin de retrouver : mon niveau tactiquement et techniquement, mentalement aussi car lui c’est quand même une bête. Il veut partager son expérience et je lui dis un grand merci de vouloir m’aider. Il sait exactement comment je me sens, comment je pense, alors que parfois les gens qui n’ont pas joué à un haut niveau avec le mental et le stress ne comprennent pas. C’est quelqu’un en qui je peux avoir confiance.
Allez-vous continuer ensemble après Wimbledon ?
On va voir. Là il n’est là que pour mon premier tour car il avait déjà planifié ses vacances il y a longtemps. Mais après on va voir quelles semaines il peut faire pour la tournée américaine. Quelques semaines ici et là ce serait peut-être pas mal.