Van Cleemput : "Replacer les objectifs de David Goffin"
Le coach du Liégeois a clarifié certains points avant le début du tournoi. Interview.
- Publié le 02-05-2016 à 18h00
- Mis à jour le 02-05-2016 à 18h01
Le coach du Liégeois a clarifié certains points avant le début du tournoi. Le coach de David Goffin a retrouvé son joueur, serein, à Madrid. Il a tout de même senti le besoin de clarifier certains points avec lui.
Comment avez-vous retrouvé David après sa défaite à Munich ?
"On est occupé à repasser sur terre battue, la transition n’est pas toujours facile. L’idée d’aller à Munich était en soi très bonne dans l’idée de préparer Madrid un petit peu en altitude, mais on ne pouvait pas prévoir ces conditions de jeu très difficiles (neige). C’est une excuse, mais on peut comprendre que ça ne soit pas très agréable de jouer dans des conditions comme ça et qu’on y soit pas dans des conditions optimales. Là, je le trouve bien, pas du tout inquiet, assez serein, même si évidemment il n’aime pas perdre."
Vous avez un peu fait le point…
"On a discuté de ce tournoi de Munich, mais surtout dans la globalité : comment replacer les objectifs dans les semaines à venir, pour aller où et faire quoi. Ce n’est pas le tout de lire partout qu’on est tout près d’un certain classement… Pour moi, c’est un peu du pipeau, parce que c’est la conséquence d’autre chose et c’est ça qui m’intéresse: l’attitude, le jeu. Moi je m’en fous bien s’il arrive à un moment dans les 10 : ce qui m’intéresse c’est qu’il joue son meilleur tennis et qu’il puisse le répéter le plus longtemps possible. Ce n’est pas en voulant prouver qu’on a progressé qu’on va utiliser ce qu’on a travaillé : il faut plutôt pensé à jouer. C’était ça le sens de la discussion à avoir."
Comment voyez-vous l’adaptation à ce tournoi de Madrid en altitude ?
"Il faut passer aux choses sérieuses et ici c’est un tournoi particulier : il fait froid, la balle est très vive, rebondit très haut. Ce n’est pas évident et ce sera complètement différent de ce qu’on va vivre à Rome et à Roland-Garros. Mais c’est comme ça, ce sont des Masters 1000, donc il faut être là."
Physiquement, David ne ressent pas l’enchaînement des tournois ?
"Pour l’instant, il n’y a pas eu de problème. On a essayé aussi de gérer l’après Miami pour ne pas trop le surcharger mais tout en travaillant quand même."
Thomas Johansson vous retrouvera à Paris ?
"Oui, car sur les tournois du Grand Chelem, où il y a une ambiance un peu particulière, l’expérience d’un joueur de ce calibre là va être assez importante. En tous cas on l’espère, pour gérer la multitude de choses qu’il y a à faire en Grand Chelem parce que c’est épuisant."