Steve Darcis l'assure: "2019, c’est ma dernière chance"
Après un bref passage à l’US Open en tant qu’entraîneur, le Liégeois reprend sa carrière de joueur
- Publié le 06-09-2018 à 11h37
- Mis à jour le 06-09-2018 à 11h38
Après un bref passage à l’US Open en tant qu’entraîneur, le Liégeois reprend sa carrière de joueur Steve Darcis est prêt à reprendre la route de l’entraînement pour se donner une chance de retrouver le circuit au moins un an. Mais sa pause forcée lui a aussi donné l’occasion de lancer d’autres projets qui le passionnent.
Alors, bientôt la rentrée pour vous aussi ?
"À mon avis, je serai beaucoup plus à fond physiquement vers le 1er octobre et pour le tennis, je vais reprendre petit à petit à partir de là aussi, une fois par semaine ou peut-être deux en fonction des rendez-vous que je vais avoir à la fin du mois pour vraiment vérifier que tout est en ordre. J’ai l’impression que ça va le faire. J’ai continué à m’entraîner pas mal physiquement donc je suis plutôt en forme, j’ai quand même joué quelques fois aussi avec Yanina et j’ai l’impression que ça allait… Maintenant il faudra voir comment cela se passera quand je vais un peu plus pousser la machine."
Cette expérience de coach avec Yanina Wickmayer vous a-t-elle fait réaliser des choses ?
"C’était intéressant et je suis vraiment content de l’avoir fait. Que ce soit durant les quelques semaines avec Ruben ou celles avec Yanina, j’ai senti que c’était quelque chose que j’aimais faire et qui m’intéressait peut-être pour après ma carrière de joueur. Maintenant, il me reste au moins un an à essayer à fond avec mon classement protégé. Évidemment, si je fais une bonne année, je continuerai et, si je fais une mauvaise année, je me poserai les bonnes questions en temps voulu. Mais c’est sûr qu’avoir eu cette expérience de coach maintenant, ça m’a rassuré même si j’ai aussi d’autres choses à côté."
Cela n’a pas dû être si simple que ça d’arrêter avec Yanina…
"Non, car on s’entendait très bien sur le terrain et en-dehors aussi. C’était une super expérience pour tous les deux, mais c’était prévu dans le programme que je n’allais plus avoir le temps après l’US Open car mon école de tennis allait commencer. Mais c’est vrai que ce n’est pas facile surtout que ça se passait bien."
L’école de tennis, encore une nouvelle aventure !
"Mon associé Xavier Moureaux est vraiment un ami et j’avais envie de travailler avec lui un jour. L’opportunité s’est présentée à un moment où je ne m’y attendais pas spécialement, mais c’est un club que j’apprécie beaucoup, c’est aussi l’ancien club de Julien (Hoferlin) donc il est important pour moi. Il y a énormément de potentiel et on voit que les gens répondent présents donc on est super content."
Le manque de compétition a-t-il été dur à accepter ?
"Non, je l’ai bien géré. Je suis super bien entouré et puis avoir d’autres projets et penser un petit peu à autre chose que ma carrière a fait du bien aussi. Je vais recommencer, idéalement, la première semaine de l’année avec une préparation hivernale à Abu Dhabi. Je ne me tracasse pas : si ça va bien, je serai super content, j’aurai fait le maximum et je continuerai, et si ça va mal, je n’aurai pas trop de regrets car j’aurai fait le maximum aussi. Je serai triste évidemment si je ne pouvais pas faire une année complète, mais si ça arrive, il ne faudra pas dramatiser et se dire qu’il y a bien plus grave dans la vie. Mais je veux finir en beauté sans avoir de regrets."
C’est une sorte de bonus ?
"Oui, c’est vraiment un bonus. C’est la dernière chance que je me suis donnée. J’aurais très bien pu continuer en ayant un peu mal, mordre sur ma chique un an et terminer en freelance, mais j’avais envie de faire encore au moins une année correcte et me donner une chance de continuer. Je suis toujours avec Hope and Spirit, toujours avec Yannis (Demeroutis) comme coach, et je m’entraîne toujours physiquement à la fédération. Je ne voulais pas changer car si je dois finir ma carrière l’année prochaine, j’ai envie de la finir avec eux."