Remember Belgium : La Belgique finaliste face à un super Andy Murray
- Publié le 14-09-2017 à 17h43
- Mis à jour le 14-09-2017 à 17h45
Retour sur l'histoire belge de la Coupe Davis par Miguel Tasso. Le souvenir est encore dans toutes les mémoires. C’était il y a deux ans à peine. En se hissant en finale de la Coupe Davis face à la Grande-Bretagne, l’équipe belge écrivait l’une des plus belles pages de l’histoire du tennis national. Certes, pour en arriver là, elle avait bénéficié d’une évidente dose de réussite, profitant notamment des forfaits des Suisses Federer et Wawrinka (au premier tour), des Canadiens Raonic et Pospisil (en quart de finale) et des Argentins Del Potro et Monaco (en demi-finale). Mais cela n’enlevait rien, bien entendu, aux mérites de la formation du capitaine Johan Van Herck.
La demi-finale face à l’Argentine, disputée dans le chaudron de Forest-National, fut le grand moment de cette campagne historique. Nul n’a oublié la fabuleuse et épique victoire de Steve Darcis dans le match décisif face à l’Argentin Federico Delbonis. Porté par une improbable rage de vaincre, le Liégeois signa une victoire héroïque, bien dans la lignée de ce gladiateur des courts. Les murs de l’enceinte forestoise, pourtant rodés à tous les décibels, en tremblent encore !
En finale, sous les lambris gantois du Flanders Expo, la Belgique céda logiquement face à une formation britannique pilotée par un Andy Murray survolté et impérial. Lorsqu’un membre du Big Four se décide à sortir le grand jeu en Coupe Davis, ça déménage ! Mais David Goffin et ses camarades se sont battus comme de beaux diables et n’avaient rien à se reprocher.
"Ce n’est pas la Belgique qui a perdu, c’est Andy Murray qui a gagné", résuma parfaitement Johan Van Herck après la partie. Sport individuel par essence, le tennis se joue par équipe uniquement en Coupe Davis. Et ce n’est pas un hasard si la Belgique brille dans ce format inhabituel. Elle forme en effet un véritable team, solidaire et plein de bravoure. Une sorte de famille. C’est le secret de sa réussite. Et à ceux qui pensaient que la finale de 2015 était un simple coup de chance, elle apporte cette année un cinglant démenti. La revoilà déjà en demi-finale face à l’Australie. On ne peut plus parler de hasard !