Nadal, un maître à admirer

par Thibaut Vinel.

Un maître à admirer
©AP / DEMOULIN BERNARD

par Thibaut Vinel.

À 32 ans, le génie de Rafael Nadal n’a pas pris la moindre ride. Une forte domination d’un athlète sur son sport peut entraîner un sentiment de lassitude. Certains jeunes se plaignent de Rafa car ils n’ont (presque) jamais connu un autre dénouement à Paris. Ils se trompent. Au contraire, il faut savourer.

Assister aux coups d’un tel maître sur la surface ocre est un honneur. Un immense honneur. Qu’il est pathétique de mettre en avant le tirage favorable, la pluie, les absences de Federer ou Murray, la méforme de Wawrinka ou Djokovic et plein d’autres excuses pour expliquer ce triomphe. Ces gens se plantent. Personne ne gagne Roland-Garros par hasard. Et certainement pas à onze reprises !

Rafa a été extraordinaire d’intelligence. Il a serré le jeu lors des trois seuls moments nécessaires : face à Bolelli dans le 3e set, contre Schwartzman dans le 2e et contre Del Potro dans le 1er. Pour le reste, il a fait parler toute sa maestria. Durant quinze jours, il a été brillant dans sa gestion physique, sur un plan tactique avec son jeu de fond de court éblouissant et dans sa force mentale car il était seul contre tous comme d’habitude. Et comme d’habitude, il a réussi son test parisien. Vivement dans douze mois !

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