Le tennis féminin belge a la cote
- Publié le 15-05-2018 à 10h20
Un commentaire signé Thibaut Vinel.La Belgique représente 4 % du Top 100 à la WTA. La statistique n’a rien d’exceptionnelle. Elle atteste, néanmoins, d’une bonne santé du tennis féminin belge. Parler d’âge d’or serait grotesque. Depuis les fins de carrière de Kim et Justine, le tennis belge a assisté à la chute vers l’âge d’argent.
Wickmayer a porté - avec Flipkens - le flambeau. Si Van Uytvanck avait réussi une percée à Roland-Garros en 2015, Elise Mertens a vite assumé son statut de leader belge en se hissant dans le Top 20. Entre les gros matches d’Elise, le retour en grâce d’Alison, la résistance de Kirsten et la bataille de Yanina pour revenir, le supporter belge est comblé.
En janvier, Mertens s’imposait à Hobart et arrivait en demi à l’Open d’Australie. En février, Van Uytvanck prenait le relais à Budapest pendant que Wickmayer remportait l’ITF de Surprise. En mars, le mois était plus délicat. En avril, Mertens survolait le tournoi de Lugano en simple et en double avec Flipkens. Pareil à Rabat. Sans être éblouissante, Van Uytvanck enchaînait les bonnes semaines. À Rome, elle a battu Stosur, lauréate de l’US Open 2011 qui, à 34 ans, est coriace sur terre battue.
Le tennis féminin belge est d’autant plus sain qu’il ne s’érige pas que sur les perfs d’une seule joueuse, contrairement au masculin.