La solidité mentale de Mertens est un atout dans le tennis féminin actuel

Décidément, le tennis belge vit, à nouveau, sur un petit nuage. Dans la foulée de David Goffin, brillant finaliste du Masters en novembre, voilà qu’Elise Mertens se hisse en demi-finale de l’Open d’Australie. En attendant peut-être mieux ! Il est trop tôt pour faire de la jeune Limbourgeoise de 22 ans l’héritière directe de Justine Henin et de Kim Clijsters.

Mais il est clair que, sans avoir l’air d’y toucher, la native d’Hamont, près de la frontière hollandaise, brûle actuellement les étapes. Ses progrès sont permanents. De tournoi en tournoi. De match en match. Elle l’a encore prouvé la nuit dernière en donnant la leçon à Elina Svitolina, quatrième joueuse mondiale. Certes, elle n’a sans doute pas le talent de Justine, ni la force de frappe de Kim. Mais elle n’a aucun point faible, c’est une combattante et une gagneuse.

Et, surtout, elle gère parfaitement ses rencontres, tant du point tactique que mental. Dans le tennis féminin actuel, où la plupart des championnes tremblent à chaque balle de match, cette solidité est évidemment un énorme atout. Et si, sur sa lancée, Elise allait jusqu’au bout et remportait, à la surprise générale, cet Open d’Australie ? Encore totalement improbable voici quelques jours, ce scénario fait son chemin chez les bookmakers. La joueuse belge n’aura, en tout cas, rien à perdre en demi-finale face à la lauréate du match qui oppose l’Espagnole Carla Suarez Navarro et la Danoise Caroline Wozniacki.

Pour elle, ce tournoi est déjà une fabuleuse victoire. Quoiqu’il arrive, elle fera son entrée dans le Top 20 mondial lundi prochain. Alors, pourquoi ne pas transformer cette merveilleuse aventure en vrai conte de fées ?