L'humeur du web: Coupe Davis, l'Union y fait notre force

C'est fou comme le sport est sans doute l'un des derniers vecteurs de l'unité belge. Les Diables rouges ont déjà réussi à (re)cimenter un pays découpé en régions, en fédérations et aux compétences éparpillées. Les Diables blanc, notre équipe de Coupe Davis, parvient à l'imiter à merveille. Il n'y a pas l'ombre d'un conflit communautaire dans cette formation drivée par un Néerlandophone (Johan Van Herck) avec des joueurs liégeois et flamands.

Hier, même si toute la Belgique ne s'est pas arrêté de bosser, certains bureaux ont tourné plus au ralenti, d'autres se sont vidés encore plus tôt qu'un vendredi après-midi habituel. Il y a même eu des mouvements d'espaces sans tv vers les endroits où un écran était allumé. Ce sport, le tennis, est certes populaire mais pas au point, en temps normal, de mobiliser tout un pays. Du moins mentalement. Cela faisait des jours que la mayonnaise grimpait, que les conversations déviaient sur la petite balle jaune David Goffin a d'entrée fait le taf. Et si cette équipe qui nous rend fier nous ramenait ce fameux saladier et venait le présenter au public en direct depuis le balcon de l'hôtel de ville de Bruxelles ? Comme un soir de juillet 1986...