L'autre regard: vieilles chansons de Roland

par Miguel Tasso

L'autre regard: vieilles chansons de Roland
©Bernard Demoulin / AFP

Roland-Garros est le seul tournoi du Grand Chelem à ne pas bénéficier - encore - d’un toit rétractable. Comme au temps des Mousquetaires, les averses de pluie interrompent donc toujours les matches et obligent les joueurs à rentrer au vestiaire et les télévisions à proposer des rediffusions. Avec un peu de chance, on aura encore droit cette année à quelques échanges de la victoire de Yannick Noah sur Mats Wilander en 1983.

Dans le même esprit, le tournoi parisien ne propose toujours pas de sessions nocturnes. Les rencontres sont ajournées lors du coucher du soleil, laissant joueurs, spectateurs et téléspectateurs sur leur faim. À Melbourne, à Wimbledon et à New York, il y a belle lurette que les duels se terminent à la lumière des projecteurs, parfois aux petites heures de la nuit. Mais Paris, prisonnière de coutumes d’un autre temps, a tardé à emboîter le pas. Tout cela changera heureusement avec les travaux de rénovation qui se termineront en 2020 et mettront l’ensemble du domaine de la Porte d’Auteuil à l’heure du XXIe siècle. Le court central se couvrira à la demande et des matches seront programmés en soirée avec, à la clé, une double billetterie qui permettra de vendre plus de 150.000 tickets supplémentaires. Et il y aura enfin des prime time de tennis à la télévision avec Nelson Monfort et tout le toutim.

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