Kyrgios arrête les frais : que retenir de sa saison?

Une succès à l’arraché contre Rublev et puis s’en va. A Moscou, Nick Kyrgios avait entamé son tournoi de manière convaincante face à l’espoir russe avant d’être contrait au forfait contre Basic en vue d’une place en quarts. Ce maudit coude a donc eu raison de l’Australien qui a, dans la foulée, annoncé qu’il mettait fin à sa saison. Entre ses nouveaux coups de sang et fulgurances de génie, que faut-il retenir de cette année 2018 à la sauce ‘’kyrgiesque’’ ?

Après un début en fanfare à domicile du côté de Brisbane, en disposant notamment de Dimitrov, histoire de s’offrir le 4e titre de sa carrière, le géant aussie a cédé face au Bulgare en 1/8e à l’Open d’Australie. A la suite d’un petit tour décevant du côté des USA, il a fait l’impasse sur la parenthèse terre battue, la faute à un coude douloureux. De retour sur gazon, Kyrgios a signé deux demies à Stuttgart et au Queens, avant d’enchaîner les contre-performances, avec comme seul fait d’arme notable un huitième à Cincinnati.

Mais ce qui secoue les mémoires, ce sont ses mouvements d’humeur et ses matches balancés, avec comme point d’orgue l’arbitre Lahyani jouant les coaches à l’US Open.

Même Federer a autopsié le cas Kyrgios en se posant en vieux sage. "C’est à lui de décider où il veut aller. (…) Je pense qu'il ne sait pas réellement non plus le potentiel qu'il a. Ce n'est qu'en comprenant l'éthique du travail, affichant de la régularité, et en s'entourant d’une bonne équipe qu'il pourra pleinement l'exploiter", avait souligné le Suisse.

Alors, l’an 2019 sera-t-il enfin celui de la confirmation de ce sale gamin au caractère méchamment trempé ?