Joran Vliegen: "La Coupe Davis a été une grande expérience"
- Publié le 16-10-2018 à 21h50
- Mis à jour le 16-10-2018 à 21h51
La paire limbourgeoise rêve toujours de découvrir l’ambiance d’un tableau final en Grand Chelem. Souvenez-vous de Sander Gillé et de Joran Vliegen ! Les deux Limbourgeois avaient séduit les supporters de Coupe Davis en honorant leur première sélection dans des conditions difficiles : sans Goffin ni Darcis et en déplacement.
Opposés à Jack Sock et Ryan Harrison à Nashville, ils avaient remporté le premier set avant de plier petit à petit lors des 3 suivants (7-5, 6-7, 6-7, 4-6). Ils avaient surtout montré aux Belges ce qu’était un véritable jeu de double.
Cette semaine, ils ont bénéficié d’une wild card pour figurer directement dans le tableau final de double. Ils se sont inclinés dès le premier tour face à la paire espagnole Lopez/Munar 7-6 (6), 7-6 (3) malgré deux balles de set dans la deuxième manche.
"Nous sommes déçus", soulignait Sander Gillé qui n’a toujours pas gagné un match ATP. "Nous avions bien joué pour prendre ce break au premier set. Dans le second, nous avions deux balles de set."
Elle se situe là la différence entre les Challengers et les tournois ATP. "Munar et Lopez ont mieux négocié les points importants. Ils ont joué avec les lignes et serré le jeu lors des tie-breaks. Nous, nous n’étions pas assez bons dans ces moments."
Ils tenteront de profiter des 5 dernières semaines de tournoi pour grappiller les points nécessaires afin d’être directement qualifiés pour leur premier tableau final d’un Grand Chelem dès Melbourne si possible. "Nous devrions être dans le Top 75 pour être repris en Grand Chelem", analyse Joran Vliegen qui figure à la 95e place alors que Sander Gillé est 87e.
La paire vient de remporter le Challenger italien d’Ortisei, mais elle lorgne de plus en plus sur le circuit ATP. Elle espérait déjà faire le switch il y a quelques mois. L’effet Coupe Davis n’a pas tout à fait eu lieu.
"La Coupe Davis a été une grande expérience. Nous sommes heureux de l’avoir vécue, confient-ils. À vrai dire, cette semaine n’a pas changé grand-chose. Nous avons trouvé des sponsors, mais notre projet n’a pas changé. Nous voulons disputer des Grands Chelems."
Gille et Vliegen voyagent toujours à deux afin de limiter les coûts. Ils écument toujours les Challengers, mais ils sont de plus en plus proches de leur rêve. Un rêve qu’ils ont construit à deux.