Goffin a serré les dents à Rome: " Vers 4-1, j’ai commencé à avoir fort froid, à grelotter"
Le Liégeois a vécu une soirée très compliquée au Foro Italico mardi mais a réussi à s’en sortir.
- Publié le 16-05-2018 à 08h51
- Mis à jour le 16-05-2018 à 11h50
Le Liégeois a vécu une soirée très compliquée au Foro Italico mardi mais a réussi à s’en sortir. Jusqu’à 5-1 puis 5-2 balle de set dans la première manche face à Marco Cecchinato, tout semblait être sous contrôle pour David Goffin. Et puis ce fut le malaise, au premier sens du terme.
Soudain bien pâle, le Belge a encaissé les jeux jusqu’à la perte du set sans pouvoir vraiment défendre ses chances. La venue du docteur sur le court, qui s’est contenté un peu étrangement de lui dire qu’il allait bien, n’a pas aidé. Mais la tête de série n°9 a su serrer les dents et se faire violence dès le début du deuxième set pour repartir à l’attaque et tenter d’écourter les échanges le plus possible.
Une réaction qui a payé tant la différence de niveau entre les deux joueurs était importante, et ce, malgré le public du Pietrangeli totalement acquis à la cause de l’Italien. Dans la troisième manche, à le voir jouer de manière si fluide et autoritaire, on aurait même pu oublier le problème rencontré dans ce match (5-7, 6-2, 6-2).
Il a fallu beaucoup de sang-froid et de volonté à Goffin pour ne pas sombrer au terme d’une journée un peu cauchemardesque : la pluie jusqu’en début d’après-midi, les matches retardés, les doutes sur le maintien de sa rencontre ou pas, puis le froid et la terre battue lourde une fois sur le court. Goffin aura désormais un jour de repos ce mercredi pour récupérer de toutes ces émotions avant de défier le vainqueur du match opposant l’Argentin Juan Martin Del Potro au Grec Stefanos Tsitsipas, révélation des dernières semaines. "Vers 4-1, j’ai commencé à avoir fort froid, à grelotter, relatait Goffin. Je n’étais vraiment pas bien, et puis soudain, c’était le contraire. J’ai commencé à avoir très chaud, à transpirer : je respirais très mal et je ne savais pas trop ce qu’il se passait. J’ai essayé de me calmer, j’ai été me changer... Mais j’ai vraiment eu comme un état grippal, je n’avais plus d’énergie. J’ai essayé de manger, de bien boire et, au moins, ça c’est stabilisé. J’avais quand même pas mal de marge donc j’ai su gérer. Maintenant, on verra si ce n’était rien ou si demain (lisez mercredi) je suis malade."
Un prochain match extrêmement difficile qui nécessitera donc de retrouver un Goffin à 110 % de ses possibilités : est-ce possible d’y parvenir avec 24 heures de repos ? On sera vite fixés. À voir aussi si ce petit malaise n’était qu’un incident sans conséquence ou bien une alerte un peu plus sérieuse. Il reste que la dureté au mal du Liégeois était assez admirable mercredi soir quand tout semblait se décider à jouer contre lui.
Le plus dur de sa semaine reste évidemment à venir quand on voit le tableau mais au moins, il n’a pas pris la porte d’entrée sur cette malchance du jour. Forcer son destin, c’est aussi ça.