Djokovic numéro un mondial avant la fin de l'année ? La preuve par trois
Le Serbe a de fortes chances de retrouver la première place mondiale encore en 2018. Reste à savoir pour combien de temps.
- Publié le 11-09-2018 à 07h03
- Mis à jour le 11-09-2018 à 08h04
Le Serbe a de fortes chances de retrouver la première place mondiale encore en 2018. Reste à savoir pour combien de temps. Et de 3 ! Novak Djokovic vient de remporter son troisième US Open, son 3e tournoi de la saison. Il en profite au passage pour chiper la 3e place mondiale à sa victime de la finale, Juan Martin Del Potro. Il est également le 3e joueur le plus titré en Grand Chelem. Nole ne se contentera pas de ce chiffre. Une telle légende ne peut être apaisée que par le chiffre 1.
Certains records appartiendront toujours à Roger Federer ou Rafael Nadal. Pourtant, le Serbe pourrait associer le n°1 à son nom en 2018 encore.
La phrase aurait même fait sourire le principal intéressé durant le printemps. Djokovic se place tout doucement en ordre utile pour récupérer la première place du circuit en fin de saison.
À la Race, il n’accuse que 1.000 points de retard sur Rafael Nadal qui est sur la touche à cause des caprices de son genou. Depuis Wimbledon, Djokovic a empoché les 2.000 points de Wimbledon, les 90 points de Toronto, les 1.000 points de Cincinnati et les 2.000 points de l’US Open. Djoko, qui n’avait pas joué durant les six derniers mois de 2017, n’a aucun point à défendre jusqu’à la fin de saison. Tout ce qui vient n’est que du bonus.
Vu les pannes de Federer et la blessure de Nadal, les 2.315 points qui lui manquent ne paraissent pas si lourds alors qu’il reste encore deux tournois Masters 1000, quelques ATP 500 et le Masters.
S’il venait à accomplir ce défi, il achèverait la saison à la première place mondiale pour la cinquième fois (2011, 2012, 2014 et 2015).
À ce jour, Djokovic a déjà récupéré une première place mondiale, celle des gains en prize money. Il a empoché 102,8 millions d’euros grâce à ses victoires alors que Federer n’en est qu’à 101 millions d’euros. Ce chiffre permet de rappeler à quel point l’inflation des dotations de tournoi est violente car, au rayon des palmarès, le Suisse reste largement devant. Rodgeur se consolera en gardant la couronne de roi des revenus engendrés par la pub avec 482,7 millions contre seulement 61,2 millions pour Djokovic.
Si la question de savoir si le Serbe peut redevenir n°1 mondial est dépassée, il convient de se demander s’il peut dominer le circuit comme avant. En 2011, il avait remporté 10 tournois. En 2015, il avait placé la barre à 15 et non des moindres : Open d’Australie, Indian Wells, Miami, Monte-Carlo, Rome, Wimbledon, US Open, Pékin, Shanghaï et le Masters. Que du très lourd. "Je ne veux pas penser à ces choses. Je suis sur un autre plan. Je veux créer, tirer le meilleur de moi-même, voilà ce à quoi je pense. Je respecte l’histoire, le passé mais je veux diriger mon attention et mon énergie sur le présent. Je ne veux pas comparer avec certaines années, je veux juste être là, travailler dur et intelligemment."
Le Big Three est enfin reconstitué malgré les âges vénérables de Nadal (32 ans), Federer (37 ans) et Djokovic (31 ans). Il ne manque plus qu’Andy Murray qui a toujours été le Petit Poucet du légendaire Big Four.