Bemelmans: "Je serai guéri pour la Coupe Davis"
- Publié le 18-01-2018 à 07h16
- Mis à jour le 18-01-2018 à 07h17
Sorti des qualifs et de l’enfer de Pouille, Bemelmans n’a pas pu enchaîner. Diminué par une blessure à un adducteur, il s’est incliné face au Géorgien Nikoloz Basilashvili (7-5,6-1,6-3). Sa déception était évidemment palpable, mais il n’était pas inquiet pour sa santé en vue du premier tour de Coupe Davis.
Cette douleur à l’adducteur droit, quand est-elle arrivée ?
"C’était pendant le match. Avant je n’avais rien senti, pas non plus pendant l’échauffement et hier non plus. Cela a commencé vers la fin du premier set et ça s’est aggravé au début du deuxième set : je ne pouvais plus appuyer à 100 % sur ma jambe droite. C’est con…"
Vous devez être très déçu car le niveau de jeu était là, et puis il y avait un coup à faire sur ce match…
Oui, c’est clair. C’était vraiment jouable, surtout au début car je pense que j’étais quand même un peu au-dessus, je mettais la pression sur son service et moi je gagnais assez facilement le mien…"
Vous avez pensé à abandonner ou bien on vous a dit que vous ne risquiez pas d’aggraver la blessure ?
"Le physio m’a donné un anti-inflammatoire, a mis une crème chauffante et un tape. À première vue, ça ne pouvait pas s’aggraver et c’est pour ça que j’ai continué. Et puis je sentais aussi que ça n’empirait pas alors j’ai continué et j’ai essayé de le faire douter un peu, mais c’est dur de ne pas jouer à 100 %."
Êtes-vous inquiet pour la suite ?
"Je sens que ce n’est pas déchiré, donc non. Je n’ai pas eu une douleur extrême d’un coup. Je pense qu’une échographie n’est pas nécessaire mais si ici on me dit que oui, je le ferai. Mais non, je pense que pour la Coupe Davis ça ira. Si je suis dans l’équipe (rire).
Et vous devriez avoir un rôle très important sur ce premier tour…
"Oui, sans Steve c’est déjà sûr. David, ça va dépendre d’ici à mon avis. Mais j’espère que même s’il joue bien ici, il trouvera l’énergie de venir jouer à Liège. Ce sera un week-end très chargé pour moi, peut-être en jouant les trois jours. Donc je dois bien faire les soins chez le kiné maintenant afin d’être à 100 % quand ce week-end va arriver."
Que pensez-vous de cette équipe hongroise ?
"Marton Fucsovics, je connais oui. C’est une bête hein, il est super fit mais aussi très solide dans le jeu des deux côtés. En plus il sert bien. Il va être le plus dur à battre."
Est-ce toujours un bon tirage avec toutes les circonstances ?
Oui, ça reste quand même un bon tirage. Ce n’est pas l’Espagne… Mais oui, ce sera plus dur sans Steve et éventuellement même sans David. C’est quand même jouable, car j’ai montré ici que j’étais capable de faire de bons matches, et puis en double on reste une équipe très forte. On y va avec confiance."
Vous en avez parlé avec David ?
"Non, pas du tout (sourire). C’est son choix. Il sait bien qu’on espère qu’il sera là mais ça reste son choix."
Vous pensez qu’on devrait donner un bye au premier tour pour les finalistes ?
"Je ne sais pas… Il y a quand même un truc qui doit changer, mais quoi ? Soit un bye, soit la Coupe Davis sur deux semaines par exemple. L’année est déjà super longue, donc pour moi quelque chose doit changer, oui."