A Wimbledon, terre de traditions, les anciens risquent encore de garder la cote
Un commentaire de Miguel Tasso. Depuis 2017, Roger Federer et Rafael Nadal ont décroché tous les titres en Grand Chelem. Le Suisse s’est imposé à l’Open d’Australie (2017 et 2018) et à Wimbledon (2017) et l’Espagnol à Roland-Garros (2017 et 2018) et à l’US Open (2017).
- Publié le 29-06-2018 à 17h14
Un commentaire de Miguel Tasso.
Depuis 2017, Roger Federer et Rafael Nadal ont décroché tous les titres en Grand Chelem. Le Suisse s’est imposé à l’Open d’Australie (2017 et 2018) et à Wimbledon (2017) et l’Espagnol à Roland-Garros (2017 et 2018) et à l’US Open (2017).
Cette improbable série signée par deux champions que certains avaient déjà enterrés en 2016 se poursuivra-t-elle à l’occasion de ce Wimbledon ? Ce n’est pas impossible. Malgré sa récente défaite à Halle, Federer reste en effet le favori logique du tournoi londonien qu’il a déjà remporté à huit reprises. Il a pour lui le talent et l’expérience. Et il est un peu chez lui dans les jardins du All England Club . Mais attention : la route du Bâlois n’aura rien d’une garden party avec, dans sa moitié de tableau, des adversaires du niveau de Karlovic, Coric (son bourreau de Halle), Querrey ou Cilic.
De son côté, Rafael Nadal pourrait croiser le chemin de Goffin, Del Potro, Kyrgios ou Zverev. En vérité, le tableau masculin n’a plus été aussi ouvert depuis longtemps. D’autant que Novak Djokovic et Andy Murray semblent enfin débarrassés de leurs soucis physiques. Les deux hommes ont déjà remporté l’épreuve - trois fois pour le Serbe, deux fois pour l’Écossais - et pourraient à nouveau brouiller les pistes. Voilà qui nous promet une quinzaine très intéressante.
Avec, en prime, chez les dames, le rêve fou, pour Serena Williams, d’entrer un peu plus dans l’histoire en remportant son huitième titre. Décidément, les anciens ont toujours la cote.