Qui est Jasmine Paolini, lauréate à Dubaï ? “J’ai aimé le tennis dès que j’ai commencé ce sport”
Jasmine Paolini s’est imposée à Dubaï pour devenir 14e du classement à la WTA.
- Publié le 26-02-2024 à 18h17
Un deuxième titre dans sa carrière, dans un WTA 1000 en plus, à Dubai. Douze places gagnées au ranking pour se trouver à la 14e place. Que pourrait demander de plus Jasmine Paolini ? Cette Italienne d’1,63 m peut en effet avoir le sourire. Dimanche, en finale, cette droitière de 28 ans s’est payé le scalp de la Russe Anna Kalinskaya (4-6, 7-5, 7-5). 2h13 d'efforts pour remporter le plus beau titre de sa carrière, après le tournoi de Portoroz en 2021.
J'ai eu besoin de plus de temps que d'autres pour croire que je pouvais jouer à ce niveau.
Lors de la semaine la plus aboutie de sa carrière, Paolini s’est notamment défaite de Maria Sakkari en huitième de finale et a profité du forfait d’Elena Rybakina en quart de finale. En finale, malmenée par Kalinskaya dans le troisième set, l’Italienne a aligné 4 jeux pour remporter le titre. De quoi offrir à la droitière de belles perspectives en 2024. La joueuse originaire de Castelnuovo di Garfagnana, en Toscane, préfère toutefois ne pas s’emballer. “J’ai eu besoin de plus de temps que d’autres pour croire que je pouvais jouer à ce niveau, a-t-elle confessé après sa victoire. Je sais que cela ne va pas toujours se passer comme cette semaine. Ce sont les meilleures joueuses du monde. Mais j’apprécie mon tennis et j’aime les matchs. J’aime juste ce que je fais, j’essaie de vivre dans le présent…”
Découverte en cinq points d’une joueuse qui a déjà 28 ans.
Elle s’est mise au tennis grâce à son oncle
Née à Bagni di Lucca, petit village de Toscane, Paoloni s’est mise au tennis à cinq ans. “Je me souviens que mes parents me disaient que je devais faire un sport, a-t-elle un jour déclaré. À Bagni Di Lucca, il y avait soit le tennis, soit la natation. Et vu que mon oncle jouait au tennis, j’ai décidé de m’y mettre également. J’ai aimé le tennis depuis que j’ai commencé. J’aimais me retrouver au club. Nous formions presque une grande famille et j’y avais beaucoup d’amis…”
Battue par Elise Mertens à Monastir
En octobre dernier, Elise Mertens avait réalisé le back-to-back à Monastir. Elle avait infligé un cinglant 6-3, 6-0 en finale à Paolini pour remporter alors le huitième titre de sa carrière.
Un huitième de finale en Grand Chelem
Pas facile de retrouver Paolini en deuxième semaine d’un Grand Chelem. L’Italienne a ainsi atteint les huitièmes de finale en Australie en 2024. Sa meilleure performance à Roland-Garros est un deuxième tour, atteint trois fois, C’est aussi ce qu’elle a fait de mieux à l’US Open alors que le gazon de Wimbledon est bien maudit pour elle.
Des analyses vidéo pour progresser
Jasmine Paolini a révélé l’an dernier avoir recours à des analyses vidéo pour progresser. Danilo Pizzorno, entraîneur ayant travaillé notamment avec Ivan Ljubicic qui a développé une très grande expérience dans l’analyse précise des images, a rejoint le staff de la joueuse après la pandémie. “Je travaille beaucoup avec… un gars qui fait de l’analyse vidéo, a-t-elle avoué. Avant, je ne croyais pas pouvoir jouer aussi sur des terrains durs. Je jouais donc plutôt bien sur terre battue, mais j’avais des difficultés sur dur. Maintenant, je pense que je crois que je peux aussi jouer ici. De plus en plus de tournois se déroulent sur des courts en dur. J’ai plus de chances de prendre des points.”
Cela porte visiblement ses fruits, comme on a pu le voir à Dubaï…
Trois titres en double
Si elle a gagné à Dubaï son deuxième tournoi en double, elle a déjà été plus heureuse en double avec trois titres. En compagnie de Sara Errani, elle a gagné à Linze, en 2024 et… Monastir, en 2023. Il y a trois ans, le duo qu’elle formait avec Jil Teichman s’était imposé à Hambourg.