Tsitsipas et Medvedev, un cap à passer à Wimbledon
Stefanos Tsitsipas et Daniil Medvedev partent à l’assaut du Temple.
- Publié le 27-06-2021 à 21h02
- Mis à jour le 28-06-2021 à 15h52
Ils n’y ont encore jamais atteint les quarts, mais entendent bien commencer aussi à prendre leurs aises à Wimbledon. Stefanos Tsitsipas, en huitièmes en 2018, et Daniil Medvedev, qui reste sur deux défaites au 3e tour, arrivent à Londres cette année dans la peau d’outsiders assumés pour le titre mais ils partent avec le désavantage d’avoir encore tout à prouver à Wimbledon. Ils ont aussi hérité de deux vilains premiers tours. Stefanos Tsitsipas lancera sa campagne ce lundi face à l’Américain Frances Tiafoe, 56e mondial actuellement mais 29e en 2019 et qui arrive sur la lancée d’une victoire sur gazon au Challenger de Nottingham et d’un quart au Queen’s. L’ultrapuissant Tiafoe a de quoi bousculer le finaliste de Roland-Garros, qui a dû renoncer à son tournoi de préparation à Halle à la suite du décès de sa grand-mère paternelle. Le 4e mondial a remporté leur seul duel, à Tokyo en 2017. "J’ai repris il y a huit jours, j’ai pris le temps de me détendre un peu et de récupérer. Concernant le jeu sur gazon, je sais que je peux bien jouer au filet, que je maîtrise le jeu vers l’avant mais je sais aussi que je manque de matchs alors que je suis le style de joueur qui prend sa confiance dans les victoires. Mais j’aime cette surface, c’est sûr."
Medvedev arrive, lui, au contraire avec beaucoup de confiance grâce au titre conquis à Majorque. Et il lui faudra beaucoup de certitudes pour se défaire de Jan-Lennard Struff au 1er tour. Le grand serveur allemand, dont le coup droit aussi peut laisser des trous dans le court, l’a d’ailleurs dominé à Halle. Moins stressé qu’avant dans les moments chauds des matchs, le 45e mondial reste sur deux défaites au 3e tour à Londres. Impressionnant à Majorque, Medvedev a eu le temps de monter en puissance et a clairement beaucoup d’ambition sur ce tournoi, et mène 3-1 dans leurs duels. "Majorque a été un tournoi important pour ma confiance, pour m’aider à retrouver les bases du jeu sur herbe aussi. Struff, c’est un mauvais tirage car il peut battre n’importe qui. Mais en même temps j’ai perdu un match serré à Halle alors que j’étais très loin de mon meilleur niveau. En plus, j’adore cette surface qui convient parfaitement à mon jeu." Wimbledon décidera-t-il cette année d’enfin récompenser cet enthousiasme ?