Elise Mertens n'a pas encore trouvé de coach : "Je veux du 100 %"
La n°1 belge a fait le choix de passer la fin de saison sans coach. Elle cherche la personne parfaite pour elle et n’entend pas transiger
- Publié le 24-09-2018 à 10h08
- Mis à jour le 24-09-2018 à 10h09
La n°1 belge a fait le choix de passer la fin de saison sans coach. Elle cherche la personne parfaite pour elle et n’entend pas transiger. Ce n’est pas Dieter Kindlmann qu’Elise Mertens a fait venir sur le court n°1 de Wuhan dimanche lors des appels au coach, mais sa maman. La 15e mondiale est en effet sans coach en Chine et devrait le rester jusqu’à la fin de la saison : la période d’essai avec l’entraîneur allemand n’a pas convaincu. Et Mertens assume totalement d’avoir déjà eu trois coaches cette saison : elle veut trouver la personne parfaite.
"Quand ça ne click pas à 100 % sur et hors du court… Moi je veux du 100 % et là, ce n’était pas le cas", a-t-elle confié à Wuhan, pas soucieuse le moins du monde de la situation. Indépendante, au clair avec son jeu, la Belge n’a pas peur de prendre toutes ses responsabilités.
"C’est difficile de trouver quelqu’un avec qui on va être sept jours sur sept, 24h sur 24. Il y a le tennis mais aussi la relation personnelle."
Et puis elle n’est pas vraiment en solo sur la tournée asiatique puisque sa mère l’accompagne, comme à la jeune époque des juniors.
"Ma maman est là pour moi donc je ne suis pas seule. Ici j’ai aussi joué avec Demi (Schuurs), Kirsten (Flipkens) et Alison (Van Uytvanck). Si j’ai besoin de quelque chose, les filles sont là pour moi. Et puis c’est moi qui suis sur le court. Je sais quoi faire. Je veux garder ce jeu agressif, c’est mon prochain objectif."
Mertens sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas.
Aucun rush pour trouver celui ou celle qui l’amènera vers le Top 10. "On va regarder pour trouver un autre coach en vue de l’intersaison et de la présaison."
Quel serait le profil idéal ? "Quelqu’un de motivé bien sûr, qui est à 100 % tennis mais avec qui je peux aussi parler d’autres choses, et qui soit bien pour la technique, c’est très important."
Il reste une très belle saison à boucler avec peut-être une place à Singapour, en double ou en simple. De quoi la forcer après la fatigue de la tournée américaine à prendre du repos.
"C’était important aussi, notamment physiquement. Et puis j’ai fait une semaine d’entraînement avec du physique. J’ai récupéré pour aller en Chine en étant à 100 %. C’était nécessaire, aussi par rapport à mon bras droit qui était un souci depuis quelques semaines déjà. C’était important d’aller chez mon physio , d’être à 100 % pour les dernières semaines de l’année."
Finir à Singapour, ce serait un superbe bonus : "C’est quelque chose de spécial, ce serait comme une récompense surprise pour une bonne année. Mais si ce n’est pas Singapour, ce sera Zhuhai (Masters bis) donc ce sera pas mal aussi ! (sourire)"
Elise tombe dans le piège
Elle n’avait pas un premier tour facile et ça s’est confirmé : comme Kirsten Flipkens, battue par Monica Puig, Elise Mertens a chuté face à Aliaksandra Sasnovich (7-6, 7-6), huitième de finaliste à Wimbledon en tombant Petra Kvitova cette année entre autres. Même si elle a refait deux fois le break de retard, à 3-5 dans le premier set et 5-6 dans le deuxième, Mertens n’a jamais trouvé son meilleur jeu : des fautes, des mauvais choix, quelques hésitations et c’est le match qui s’envole face à une joueuse puissante et efficace.
"Mon niveau n’était pas vraiment là. J’ai fait beaucoup de fautes, et puis mon service n’était pas là dans le premier set. Mentalement c’était dur même si j’ai tout donné. Ma concentration n’était pas à 100 %… Ce sont des choses qui arrivent, j’ai joué beaucoup de matches mais là ce n’était pas mon jour, je ne sais pas pourquoi. Je vais devoir regarder la vidéo de ce match pour comprendre."
La seule bonne nouvelle ? Aucune douleur au bras droit.