David Goffin: "Je ne comprends pas les djiadhistes"
- Publié le 19-01-2015 à 17h13
- Mis à jour le 20-01-2015 à 14h54
Goffin a eu froid dans le dos lorsqu’il a appris les récents événements à Verviers. La Belgique entre 250 fois - cela ne s’invente pas - dans l’Australie, mais il y a gros à parier que la majorité des Australiens savent parfaitement la localiser sur une carte du monde. Et pas uniquement parce qu’ils ont vu Justine Henin et Kim Clijsters triompher à Melbourne en 2004 et 2011. Les images des récents événements à Verviers et ailleurs ont, effectivement, fait le tour du monde et choqué l’opinion publique Down Under.
"Belgium is under siege. What’s happening ?" nous a d’ailleurs demandé le réceptionniste de notre hôtel après avoir vu et lu ce qui était en train de se dérouler. "It’s crazy !" Oui, c’est fou ! Dans quel monde vivons-nous ? Après la prise d’otage au café Lindt de Sydney, les attentats horribles à Paris, c’est donc la Belgique qui est sous la menace. Et les joueurs belges présents à Melbourne s’inquiètent, évidemment, de la situation.
"Verviers, ce n’est pas loin de chez moi en plus !" nous a confié David Goffin, lundi, après sa qualification pour le deuxième tour. "Mon père m’a un peu raconté ce qu’il s’est passé. C’est dingue ! Et cela fait peur. C’est mal parti et je suis curieux de connaître la réaction des politiciens et la stratégie qui va être adoptée. Je ne comprends pas non plus les djiadhistes. Je ne maîtrise pas la religion islamique. J’imagine qu’il y a dû avoir un sentiment d’humiliation, mais rien ne peut justifier une telle violence."
Yanina Wickmayer, elle aussi, était choquée par ce qui se passe en Belgique. "J’ai fait exprès de ne pas trop m’y intéresser car ce n’est vraiment pas agréable", expliqua l’Anversoise après sa victoire contre Anastasia Pavlyuchenkova. "J’ai essayé de prendre un peu de recul. C’est très triste. Cela fait peur, oui, et à tout le monde. Se dire que cela peut arriver à tout moment à n’importe qui… Espérons que les choses vont se calmer", ajouta la n°2 belge, qui ne ressent pas de tension particulière à ce niveau à Melbourne.
Elle espère, dès lors, y rester encore un bout de temps. Et pas uniquement pour cette raison…