Swimrun: un couple taille Mondiaux
- Publié le 20-06-2018 à 11h26
- Mis à jour le 21-06-2018 à 10h36
Les Cominois Sophie Drofiak et Raphaël Amato prendront part pour la deuxième fois de rang aux Championnats du Monde Pour la deuxième année consécutive, Sophie Drofiak et Raphaël Amato se sont qualifiés pour les Championnats du Monde de Swimrun, une discipline en vogue se pratiquant en duo et mêlant en alternance la nage et course à pied en gardant avec soi son matériel (palettes, flotteurs, palmes).
Les Cominois ont obtenu leur billet lors d’une des courses qualificatives dans le site paradisiaque des îles Scilly, un archipel situé en mer Celtique. Ils ont terminé les 29 km à pied et 8 km à la nage à la 22e place au général (près de 150 partants) en 5h27.58, à la 4e des duos mixtes (sur la cinquantaine de couples engagés).
"Comme les trois premières paires s’étaient déjà qualifiées lors de précédentes épreuves, celles qui terminaient 4e, 5e et 6e recevaient leur billet pour l’Ötillö", racontent-ils.
Créé en 2006, cet Ötillö se déroule chaque année début septembre dans les îles au large de Stockholm. Il est au Swimrun ce que l’Ironman d’Hawaï est au triathlon.
"Nous y participerons le 3 septembre avec cette fois l’objectif de le terminer ! Les distances sont plus longues : 65 km à pied et 10 km de natation. L’an dernier, l’épreuve s’était déroulée dans des conditions climatiques dantesques et nous avons fait une hypothermie en sortant d’une section natation de 1.500 m déjà très compliquée en temps normal, le Pig Swim. Il paraît que c’était la première fois que les conditions de course étaient aussi difficiles ! A priori, ce ne devrait plus trop être le cas cette année."
Franchir ce fameux Pig Swim sera le premier objectif, le second sera d’être finisher ! "C’est une des courses les plus dures au monde. La terminer serait déjà très satisfaisant."
En couple dans la vie depuis cinq ans, Raphaël et Sophie s’épanouissent pleinement dans leur carrière sportive et se complètent parfaitement. S’ils sont plutôt sanguins tous les deux, Sophie trouve toujours les mots pour calmer l’impétuosité de son partenaire en course.