Basket-ball: Mazy - Gambloux, un derby très indécis sur le papier
- Publié le 16-11-2018 à 14h37
- Mis à jour le 17-11-2018 à 08h21
Les Gembloutois ont le meilleur bilan chiffré mais les Mazyciens ont un effectif plus large (samedi 21h)
Mazy-Spy et Gembloux cohabitent depuis de nombreuses saisons à Chapelle-Dieu. Voilà qui donne une connotation supplémentaire au terme de derby, même si au sein des deux effectifs, rares sont ceux à être de purs produits du cru.
"Chez nous, il n’y a que Reconnu", confie le coach mazycien Nico Gowenko. "Dans le camp coutelier, seul Goffaux est là depuis longtemps (NdlR : on peut ajouter Saillez même si Brieuc n’a pas beaucoup de temps de jeu). Nous sommes excentrés dans la province de Namur et les deux clubs font plutôt leurs emplettes dans le Hainaut. C’est une nécessité pour rester à ce niveau." Au vu du début de saison, les deux équipes se tiennent de près. Elles ont toutes deux remporté cinq rencontres, Mazy en a perdu quatre et Gembloux une de moins. Cela dit, on a l’impression que les Marbriers ont plus de solutions sur le banc alors que chez les Couteliers, le cinq de base (Seki Kandi, Steinier, Degimbe, Goffaux et Martin) doit faire la différence.
"Ils ont peut-être moins de force offensive dans leurs rotations mais tous les joueurs sur le terrain mettent beaucoup d’énergie. L’une des clés sera de voir comment on peut trouver des solutions offensives face à l’agressivité défensive adverse. Le mardi, nous nous entraînons juste après eux et j’ai déjà peu constater que le coach Bruno Rowet transmet beaucoup de ‘fighting spirit.’"
Un coach qui, malgré le bon parcours actuel d’un groupe qui a été entièrement renouvelé cet été, entend mettre la barre plus haut. "On reste sur une victoire face au Centre AWBB (75-65) mais il y avait deux joueurs à particulièrement tenir à l’œil et pendant dix minutes, on les a laissés dérouler", explique-t-il. "Des moments d’absence qui ne pardonneront pas face à des fines gâchettes comme Bearzotti, Lena et Bernard. Il faut aussi que nous gagnons en constance lorsque j’effectue des changements. Pour l’instant, c’est ce qui a fait la différence lorsque nous avons affronté des équipes du top 4."