P1 Namur : Un duel particulier attend Kurbali ce week-end
L’attaquant wépionnais a été à deux doigts de rejoindre l’Arquet. Les clubs s'affrontent ce dimanche (14h30).
- Publié le 09-11-2018 à 11h36
- Mis à jour le 09-11-2018 à 11h37
L’attaquant wépionnais a été à deux doigts de rejoindre l’Arquet. Les clubs s'affrontent ce dimanche (14h30).
Offensivement, les Fraisiers sont armés cette saison avec des joueurs comme Bridoux, Sacré, Kurbali, Tadjenant, Akgül ou encore Thirot. C’est pourtant dans ce secteur que le bât blesse avec 12 buts inscrits seulement en autant de rencontres. À titre de comparaison, la saison dernière, Wépion en était déjà à 27 buts au même stade de la compétition.
"Les résultats ne tournent pas, il n’y a rien qui va pour l’instant. On avait bien commencé et d’un coup, les résultats négatifs se sont enchaînés. On a surtout beaucoup de malchance", constate Vedat Kurbali, deux buts depuis le début du championnat.
Arrivé en toute fin de mercato à Wépion, l’attaquant qui revient d’une blessure à la cheville espère augmenter son ratio face à l’Arquet, club qu’il a failli rejoindre il y a quelques mois lorsqu’il a quitté Naninne. "Je leur avais donné ma parole. Mais, entre-temps, La Louvière-Centre (leader de la D2 amateurs) m’a proposé un test qui a été concluant. Malheureusement, je me suis blessé au mollet dès le premier entraînement de la préparation estivale. J’ai eu la poisse. J’ai été out deux semaines. Après, ce fut compliqué de revenir."
L’aventure à La Louvière-Centre s’est donc arrêtée là. "Et l’Arquet n’est pas revenu vers moi, contrairement à Wépion. Je ne suis donc pas allé chez les Fraisiers p arce qu’ils visaient le haut de tableau et que l’Arquet remontait en P1. C’était à une semaine de la fin du mercato, je n’avais pas vraiment d’autre choix."
Vedat Kurbali affrontera donc le club qu’il a failli rejoindre cet été, sans se prendre la tête. "Je ne sais pas si des gens au sein du club m’en veulent. Mais, en tout cas, j’avais discuté avec l’entraîneur Miguel Ferreira que je connais bien et qui comprend le choix que j’ai tenté ma chance à La Louvière-Centre. À 26 ans, c’était peut-être la dernière possibilité que j’avais d’aller voir plus haut. Malgré la relégation qu’ils ont subie, je considère l’Arquet comme un bon club de P1 depuis longtemps."