L'appel au calme de Dejaiffe (Tamines): "Quand on est euphorique, on se plante..."
Le dernier 6 sur 9 de Tamines en ouverture de saison remonte à 2010-2011
- Publié le 11-09-2018 à 15h06
Le dernier 6 sur 9 de Tamines en ouverture de saison remonte à 2010-2011 C’est une réalité, la Jeunesse Tamines a toujours eu du mal à chaque début de championnat. On pensait d’ailleurs que le scénario des saisons précédentes se répétait avec une défaite en match d’ouverture face à Binche (0-1). Mais, depuis, les Taminois ont inversé la tendance en engrangeant deux succès consécutifs.
Un homme est au centre de ses deux victoires de rang : Gregory Dejaiffe. L’attaquant a inscrit un but et délivré un assist à Stockel et a planté un doublé ce dimanche contre Ganshoren pour donner la victoire aux Allous.
"Trois buts et un assist, c’est pas mal. Ce n’est pas mon premier doublé mais quand ça rapporte des points, ça reste spécial", lâche l’attaquant.
Pour retrouver un bilan similaire à celui-ci, il faut remonter à la saison 2010-2011. La Jeunesse Tamines évoluait alors en Promotion A. "C’est ma cinquième saison à Tamines puisque j’y ai déjà joué trois ans auparavant et jamais on avait fait aussi bien. Donc, oui, c’est un début de saison réussi mais on ne s’emballe pas car quand on est euphorique, on se plante", poursuite Greg Dejaiffe.
"On sait qu'on va pratiquement marquer à chaque match..."
Ces résultats montrent en tout cas que le coach Vincent André commence à avoir son onze type alors qu’il déclarait ne pas encore avoir trouvé l’équilibre qu’il voulait il y a deux semaines.
"La préparation a été chamboulée par les absences comme la mienne puisque j’étais en vacances, celle de Sallès qui a été blessé et encore d’autres qui ont eu quelques pépins physiques. Mais depuis le 15 août, l’équipe est en place et il n’y a pratiquement plus aucun changement, cela se ressent sur le terrain."
Les Allous sont par ailleurs efficaces dans tous les secteurs avec le brin de chance nécessaire.
"L’attaque est pratiquement la même que l’an dernier. On sait qu’on va pratiquement tout le temps mettre au moins un but par match. En revanche, derrière, on ne concède pratiquement plus rien. Même si, contre Ganhsoren, ça aurait pu être 0-3 après 30 minutes…", conclut Greg Dejaiffe.