Première de Taric Ben Hamza à Chaumont (P1): "Heureusement, je ne suis pas cardiaque"
Le T1 de Chaumont a coaché pour la première fois des adultes et non plus des jeunes
- Publié le 21-08-2018 à 09h24
- Mis à jour le 21-08-2018 à 11h37
Le T1 de Chaumont a coaché pour la première fois des adultes et non plus des jeunes Jusqu’ici, Taric Ben Hamza n’avait coaché que des gamins. Dimanche, il a vécu son baptême du feu avec une équipe A en première provinciale. Son équipe a ramené un point du déplacement à Gouvy.
M. Ben Hamza, que retiendrez-vous de cette grande première ?
"Qu’heureusement, je ne suis pas cardiaque. J’ai souffert sur le bord du terrain. Je ne peux rien reprocher au groupe. Mes joueurs ont tout donné. J’ai vu de bonnes choses. Nous sommes dans un nouveau système et il faut le temps que les joueurs s’adaptent à ce que je demande. Je suis globalement satisfait par la mentalité affichée."
Satisfait par ce partage ?
"On peut être déçu par ce résultat, mais il ne faut pas non plus se voiler la face. Au nombre d’occasions, Gouvy était largement devant nous. C’était un match piège face à une équipe qui dispose d’un très beau noyau, contrairement à ce que son entraîneur peut dire. Ce nul est donc satisfaisant même s’il me laisse un goût de trop peu. Je suis peut-être un peu naïf mais quand je sors de chez moi pour aller jouer un match, c’est pour le gagner. Plus tard, j’aurai peut-être un autre discours. Là, j’ai encore mon discours de formateur d’enfants. J’espérais un résultat positif et ce partage n’est pas un résultat négatif."
Votre équipe a souffert en fin de partie !
"Gouvy nous a mis un gros pressing, surtout en deuxième mi-temps, et nous commencions à prendre l’eau de tous les côtés. Nous aurions pu mieux faire au niveau de nos reconversions. Nous aurions pu être plus lucides mais les gros efforts défensifs fournis ont fait que cette lucidité a un peu disparu au fil du match. Nous restons en période de préparation. Certains doivent encore trouver le rythme de ce genre de match. On a vu la différence entre un match de Coupe et un de championnat durant lequel l’intensité est omniprésente."
On ne vous a pas beaucoup entendu durant le match. Ce n’est pas votre style de crier depuis le petit banc ?
"Non, pas du tout. Les joueurs sont assez libres. Ils savent ce que j’attends et ils s’organisent. D’où ils sont, ils voient mieux le jeu que moi. Je peux bien sûr effectuer des repositionnements mais j’estime que cela ne sert à rien d’amener de la nervosité. Ce n’est pas du tout mon style. Je considère déjà qu’au niveau des informations qu’ils peuvent intercepter, ce n’est pas grand-chose."