Trooz (P1) refuse la démission de son coach: "On est monté avec Dardenne, on descendra avec Dardenne"
Le président ne veut pas en entendre parler de démission dans le chef de son T1
- Publié le 11-09-2018 à 12h02
Le président ne veut pas en entendre parler de démission dans le chef de son T1
Plus rien ne va à Trooz. Zéro sur quinze depuis le début du championnat, treize buts encaissés, trois buts marqués… la sonnette d’alarme est tirée. "Nous manquons cruellement de chance et d’adresse", pense Lillo La Mantia, le président du club qui n’attend qu’une chose : "Une victoire pour relancer la machine."
Malgré ces mauvais résultats, Claudy Dardenne garde le sens de l’humour. "On sait qu’ils ne sont pas Trooz bons mais je pense que le souci provient plus de la tête que des jambes", estime le coach, qui souhaite voir un autre état d’esprit dans son groupe. "Il y a de la nervosité, des attitudes qui ne correspondent pas à celles d’un sport collectif. Pour s’en sortir, il faudra éliminer toutes les querelles internes et arrêter de jeter à l’eau tout ce que nous avons construit pendant un an et demi."
Ce dimanche, Trooz a perdu 3-1 à Weywertz et, au terme de la rencontre, Claudy Dardenne a annoncé au président qu’il préférait quitter son rôle de T1. "Ma réponse a été un non, clair et net. Nous sommes montés avec Claudy Dardenne et, si nous devons descendre, ça sera avec lui. Je sais qu’il se pose des questions mais je connais ses valeurs et la qualité de ses entraînements", souligne le président.
Après réflexion, le coach estime que son président a raison. "La discussion a duré trente secondes. J’ai dit cela tellement j’étais déçu. Je sais que je dois rester. Je suis bien dans le club et un capitaine ne quitte pas un bateau qui coule", dit celui qui n’est pas uniquement coach de la P1. "Je fais plein de choses dans le club et ce n’est pas correct de ma part d’avoir pensé à un départ… surtout que je sais que la direction me soutient à 200 %."
Malgré le peu de transferts réalisés durant le mercato, Trooz pense avoir les capacités pour se maintenir au sein de l’élite provinciale. "Nous ne sommes pas devenus mauvais du jour au lendemain. En regardant bien, l’année dernière, nous avons seulement commencé à accumuler les victoires à partir du mois de novembre. Même si tout le monde est déçu, j’encourage les joueurs le plus possible", raconte Lillo La Mantia.