La force tranquille de La Louvière Centre a encore frappé: "On savait qu'on allait marquer", confie Adel Bettaeib
La Louvière Centre a de nouveau fait preuve de patience pour s’imposer contre Rebecq et consolider son leadership.
- Publié le 19-11-2018 à 07h11
- Mis à jour le 19-11-2018 à 09h50
La Louvière Centre a de nouveau fait preuve de patience pour s’imposer contre Rebecq et consolider son leadership.
Les Loups de Xavier Robert ont décidément un appétit vorace alors que la mi-saison se profile. Samedi soir, Rebecq en a fait les frais, même si les Louviérois ont attendu les vingt dernières minutes pour prendre l’ascendant.
"On avait à cœur de faire un gros match. C’était important de ne rien laisser en chemin dans cette 2e tranche. On la commence bien mais c’est assez serré", commentait Adel Bettaieb.
Le premier buteur de la soirée aurait pu débloquer le marquoir plus tôt, juste avant la pause, avec une tentative de lob que Lahaye captait bien par reflex, alors que Dahmane dans la foulée pensait avoir fait le plus dur avec une reprise qui filait au but sans que Dansoko, hors-jeu, ne vienne annuler le but. Il a donc fallu attendre une perte de balle de Provost pour que Bettaeib montre à nouveau tout son bagage technique sur le 1-0.
"C’était un but important. C’était un match géré. On dominait, on avait la possession mais on avait dû mal à se créer une bonne occasion. Ce but, il a délivré l’équipe. Ensuite, on n’avait plus qu’à se mettre à l’abri."
Frustré sur l’annulation de son but à la 44e, Dahmane s’est vengé avec le 2-0 grâce à un coup franc logé en pleine lucarne. Les deux buts viennent ponctuer une prestation convaincante des Louviérois, qui ont de nouveau fait preuve de patience pour s’imposer face à une équipe dangereuse seulement sur coup franc mais qui n’était pas venue pour bétonner. "C’était compliqué aujourd’hui. En face, Rebecq, c’était une bonne équipe, ils ont essayé de jouer au foot, de poser des problèmes mais on a confiance en nos possibilités, on sait qu’on a de la qualité offensive et on savait qu’on allait marquer. On ne panique jamais."