Arrivée de Said Khalifa et Anthony Pasqualino: ça grogne à l'Entente binchoise
Selon nos sources, une dizaine de joueurs auraient refusé de s'entrainer ce mardi soir.
- Publié le 24-10-2018 à 14h04
- Mis à jour le 24-10-2018 à 14h05
Saïd Khalifa et Anthony Pasqualino : l’ancien duo pâturageois fait face à un sacré challenge, redresser la barre au plus vite avec les Binchois Dès mardi soir, Saïd Khalifa (T1) et Anthony Pasqualino (T2) ont pris leurs nouvelles fonctions au Stade Dominique Schena. Là où le spectre d’une spirale encore plus négative susceptible d’engloutir petit à petit les chances de maintien du club binchois avait poussé ses dirigeants à trancher dans le vif au lendemain d’une troisième déconvenue de rang. Une série noire assortie d’une porosité inquiétante (dix buts encaissés) que le nouveau tandem va s’attacher à éradiquer dans les plus brefs délais.
Les deux hommes se connaissent bien pour avoir déjà collaboré à Pâturages voici deux saisons.
"Avec un groupe très jeune, nous étions parvenus à nous fondre parmi les meilleurs", se souvient bien Anthony Pasqualino dont la belle complicité avec Saïd Khalifa constitue déjà une base intéressante pour mener à bien ce chantier d’envergure. "Du travail à accomplir et des sacrifices à faire, nous savons fatalement ce qui nous attend mais Saïd connaît déjà pas mal de monde à la RJEB et d’après lui, les qualités intrinsèques que recèle le noyau sont de nature à entrevoir des jours meilleurs et, surtout, à regarder au plus vite vers le haut."
Après les présentations d’usage, le tandem fraîchement intronisé s’est d’emblée attelé à la tâche.
"La priorité sera d’ordre tactique, nous révèle Anthony. Ce qui implique de la rigueur mais aussi de la discipline sur et en dehors du terrain. Si ces vertus primaires sont bien présentes, l’équipe ne pourra que progresser et retrouver rapidement des couleurs. Ce qui ne doit pas occulter cette notion de plaisir accompagnant toute prestation. Le rendez-vous du week-end, c’est comme une cerise sur le gâteau. (sic) "
Avec la réception d’Ostiches-Ath et puis de Stockel, il s’agira surtout dans un premier temps de retrouver les sensations adéquates et, du même coup, la confiance élémentaire. Le reste suivra…
Ça grogne à Leval
Au grand dam de ses dirigeants, la passation de pouvoir à l’Entente Binchoise entre le tandem Petaccia-Arslan et le duo Khalifa-Pasqualino fraîchement intronisé au surlendemain de la lourde défaite à Saint-Symphorien ne s’est manifestement pas déroulée dans le climat de sérénité espéré.
Il nous est en effet revenu de bonne source qu’une dizaine de joueurs aurait décidé de ne pas s’entraîner mardi soir, voulant ainsi marquer clairement leur désapprobation quant au changement de cap choisi par la direction.
A la veille d’accueillir coup sur coup le CS Pays Vert Ath-Ostiches et Stockel, deux rendez-vous extrêmement importants, ce mouvement de grève inopiné risque de plomber l’ambiance. Un dysfonctionnement que devront gérer au plus vite le président Pascal Vecchiato et le manager Bernard Braglia, sans quoi l’église risque bien de ne plus pouvoir être remise au milieu du village.