Basket-ball : "La R2B, une série où tout peut arriver !"
Le Canter (1er), le FBI (5e) et le Fresh Air (11e) sont-ils à leur place ?
- Publié le 13-11-2018 à 12h14
- Mis à jour le 13-11-2018 à 12h17
Le Canter (1er), le FBI (5e) et le Fresh Air (11e) sont-ils à leur place ?
Au tiers du championnat, on fait le point avec les équipes bruxelloises. Honneur au Canter Schaerbeek (6 victoires, 2 défaites), qui occupe le quatuor de tête. L’équipe, en P1 la saison passée, est la bonne surprise bruxelloise. "On est à notre place car on a été réguliers même si on a laissé filer un succès chez la lanterne rouge", émet Julien Gustin. "C’est serré. Quatre équipes dont la nôtre occupent actuellement la tête. Nos résultats sont conformes à notre potentiel sur papier. J’attends de voir comment mon équipe progressera collectivement et voir si nous pourrons lutter sur le long terme."
Le Friendly Bulls Ixelles (5V-3D) de Olivier Goossens veut (et peut) mieux faire. "On est un peu dans le creux pour le moment, on est là où on doit être", reconnait le coach. Son équipe commet encore quelques erreurs de jeunesse. "À l’exception de Neskens et Touré, on joue avec des 97, des 98 et des 2000. On a été battus par Flénu. Leurs gars avec 7-8 ans de plus que nous."
Ambitieux, le mentor ixellois reste confiant pour la suite du championnat : "Avec les jeunes d’aujourd’hui, il faut répéter plusieurs fois la même chose pour qu’ils s’adaptent mais ça va aller. On doit apprendre à gagner contre les équipes du bas de classement et mes jeunes après 100 ou 150 kilomètres en voiture, doivent montrer qu’ils sont meilleurs."
Le Fresh Air (3V-4D) paraît dans le dur mais n’a disputé que sept rencontres. "On n’est pas à notre place", peste le coach Lepez. "La préparation n’a pas été fluide et on a eu des défections dans l’effectif." Le coach jettois énonce un autre argument : "On a eu cinq déplacements jusqu’à présent. Nos deux matchs à la maison, dont celui contre le leader Quaregnon, on les a remportés."
Sa formation vient de signer deux victoires de rang, de quoi peut-être lancer sa saison. "Je crois qu’on est entré dans le rythme. Il n’y a ni cadors ni équipes nulles dans ce championnat. Je rêve de playoffs avec les deux autres teams bruxellois", conclut Pascal Lepez.