Jean-François Lenvain: "la scolarité doit rester le moteur des jeunes footballeurs"
Après huit années à Anderlecht, Jean-François Lenvain débarque avec un projet social au RWDM
- Publié le 28-09-2018 à 10h40
- Mis à jour le 28-09-2018 à 11h58
Après huit années à Anderlecht, Jean-François Lenvain débarque avec un projet social au RWDM Il y a quelques jours, le RWDM a acté un nouveau transfert en provenance de la maison mauve voisine. Pas celui d’un joueur mais bien celui de Jean-François Lenvain, l’ancien responsable de la cellule sociale du club anderlechtois.
"Attention, je ne suis pas le gars d’Anderlecht qui arrive au RWDM mais bien l’ancien professeur de la Providence qui a travaillé pendant près de dix ans à Cureghem avec des jeunes en décrochage scolaire, social ou judiciaire", précise-t-il d’entrée.
Au RWDM, Jean-François Lenvain occupera la même fonction qu’à Anderlecht. Il débarque avec un véritable projet social. "J’ai côtoyé Thierry Dailly durant de nombreuses années puisque son fils a évolué à Anderlecht. Il m’a fait part de son projet au RWDM et de son envie d’y développer un projet social. On s’est échangé quelques idées et il m’a laissé carte blanche."
Au sein du club molenbeekois, Jean-François Lenvain va développer le projet Crampons-Crayons qui permettra d’offrir un soutien scolaire aux jeunes du club en dehors des heures de cours et d’entraînement. "Le RWDM évolue encore à un niveau où le football reste un loisir, même si certains doivent gérer un nombre d’entraînements plus élevé. Mais la scolarité doit rester leur moteur. La première étape sera de bien les encadrer, de leur permettre de conserver une certaine rigueur lorsqu’ils deviendront des ados. Car faire ses devoirs à 21 h, après les entraînements, ce n’est pas la meilleure solution."
"Des partenariats avec les écoles"
Du coup, c’est dans l’enceinte du club que les jeunes seront encadrés. "Nous leur permettrons de faire leurs devoirs et d’étudier en les accueillant entre la fin de leurs cours et le début de leur entraînement."
Avec 1.000 enfants à encadrer (700 garçons et 300 filles), le RWDM avait besoin d’un projet social de qualité.
"Nous avons mis sur pied des partenariats avec les écoles avoisinantes afin de s’échanger des professeurs. Mais aussi avec l’ULB, qui enverra des étudiants pour encadrer nos jeunes, et avec la Beci (l’organisation qui représente les entreprises bruxelloises), qui proposera des stages et des formations à nos joueurs. Tout sera mis en place pour que les jeunes disposent de toutes les cartes pour réussir sur les deux terrains."